Un tribunal algérien a ordonné la détention provisoire de Mokhtar Reguieg, chef du protocole de la présidence, dans le cadre d’une enquête sur des affaires de corruption.
Mokhtar Reguieg fait face à des accusations liées à l’abus de pouvoir et à la contrebande de produits subventionnés, en plus de violer la législation et la réglementation sur les échanges et les mouvements de capitaux, ainsi que d’accorder des privilèges injustifiés.
Dans la même affaire, cinq autres personnes ont été placées sous contrôle judiciaire, dont l’ex-directeur général de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) Mohamed Belabdi, alors que quatre autres ont été mises en liberté.
Il convient de noter que les fonctions de Mokhtar Requieg en tant que chef du protocole de la présidence ont pris fin le 17 avril 2019, dans le contexte des changements politiques dont l’Algérie a été témoin.
Depuis la démission de l’ancien président algérien Abdelaziz Bouteflika en avril dernier, la justice algérienne a ouvert une série d’enquêtes sur des affaires de corruption contre des hommes d’affaires, des politiciens et d’anciens responsables.
Qui est le nouveau président algérien ?
Abdelmadjid Tebboune a été élu au premier tour des élections présidentielles algériennes plus que controversées. Ex-premier ministre sous Bouteflika, Tebboune, 74 ans, a recueilli 58,15 % des suffrages, selon les résultats préliminaires annoncés vendredi par Mohamed Charfi, le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE).