Gérard Longuet et Gilbert Collard avaient adressés un bras d’honneur chacun au gouvernement algérien après que ce dernier demande pour la énième fois à la France de reconnaître les « crimes » du colonialisme.
Finalement les deux associations qui avaient attaqué les deux hommes en justice ont décidé de retirer leur plainte, annulant la procédure en cours devant le tribunal correctionnel de Paris.
Lorsque l’annonce a été faite, l’avocat de Longuet s’est amusé à lancer une allocution pathétique :
« A la lecture de la citation, Madame le Président, les bras m’en tombent. Gérard Longuet a les parties civiles sur les bras. Et les médias en font grand cas. C’est vrai qu’ancien ministre, il a le bras long, Longuet, et qu’à bras le corps, il répond aux questions. Mais, sachez-le, Gilbert Collard n’est pas son bras droit. Les parties civiles ont cru, à tort, qu’à bras raccourcis, on leur tombait dessus », a déclaré l’avocat en préambule, avant de conclure en qualifiant l’affaire d’« a-bra-cadabrantesque ».
Concernant Collard, son avocat a tenu à affirmer que ces poursuites nétaient qu’une «tentative de monter en épingle une prétendue affaire». Le tribunal, quant à lui, n’a pas apprécié le désistement aussi tardif, après qu’autant de temps ait été mobilisé pour cette affaire.
Le Rassemblement démocratique algérien pour la paix et le progrès (RDAP) et l’Organisation arabe unie (OAU) avaient démarrées la procédure en décembre 2012, demandant une amende à hauteur de 50.000 euros chacun.