Loin des décisions politiques et des discours pleins de promesse de Donald Trump et Benyamin Netanyahou, un homme a décidé d’agir en faveur des palestiniens qui voient souvent leurs terres volées puis redistribuées aux colons israéliens.
Cet homme c’est Michael Sfard, 48 ans, petit-fils et fils de dissidents juifs polonais, avocat de profession et vivant en Israël.
Et lorsqu’on parle avec lui de la politique israélienne menée depuis des décennies en Palestine, il est intarissable. Et tous les sujets de conversation semblent ramener inexorablement vers ces injustices subies par les palestiniens.
En parlant du boisement d’Israël, il explique que celui-ci a été décidé :
« Aux dépens des Bédouins, la communauté la plus démunie du pays, dont la moitié vit dans le Néguev et qui, bien que de citoyenneté israélienne, a été expulsée et déplacée par les autorités depuis les années 1950… »
Michael Sfard aide les palestiniens à rester sur leurs terres
Son métier d’avocat il l’aime et le défend depuis toujours. Il a su tirer profit de ce statut pour défendre une cause qui lui tient à cœur depuis maintenant 10 ans : le maintien de la communauté de Bédouins sur ses propres terres.
« Leur village a été détruit cent soixante-dix fois par les autorités israéliennes. Les Bédouins le reconstruisent inlassablement. Le combat est long, compliqué, comme la plupart de ceux que je mène… Mais c’est ma façon de contribuer à mon pays. Nos batailles juridiques sont un pan de la lutte pour mettre fin aux politiques de colonisation et de belligérance, pour faire entendre une autre bande sonore que celle des tambours de guerre. Une lutte destinée à rétablir le vrai visage de notre société israélienne. »
Michael Sfard ajoute également :
« Chaque matin, je consulte les infos, ça me rend fou et je veux transformer cette colère en quelque chose de productif. C’est devenu une addiction », plaisante-t-il.
Cet avocat et ses collègues engagés dans le même action de lutte ont réussi à obtenir la démolition de plusieurs avant-postes, dont les deux plus vastes, Migron et Amona.
« Concrètement, beaucoup de paysans palestiniens ont pu rentrer sur les terres auxquelles ils n’avaient plus accès. »
Un véritable soulagement pour cet avocat.
Le combat s’annonce rude
Mais ce combat a aussi des revers car il s’est endurci ces dernières années. Il explique ainsi :
« La société israélienne évolue vers l’extrême droite, isolationniste, chauviniste. L’islamophobie atteint des sommets. Et critiquer la politique gouvernementale se paye cher. »
[…] Les rapports indiquent que si le commerce et l’investissement entre les États membres de l’OCS commencent en monnaies nationales au lieu de dollars et de livres, ce sera une grande percée. Il renforcera également les monnaies nationales des pays membres et favorisera le commerce et l’investissement mutuels.Article précédentCoronavirus: la Turquie rejette des kits de test chinois qui donnaient de faux résultatsArticle suivantMichael Sfard, l’avocat israélien qui rend leurs terres aux Palestiniens […]