En raison de la mise à l’arrêt des vols internationaux et des échanges non urgents entre les pays, les dirigeants africains sont obligés de rester dans leur pays et donc, de se faire soigner sur place. Habitués depuis toujours à partir à l’étranger pour bénéficier de soins médicaux, les voilà désormais « coincés » dans leurs pays respectifs.
Et cette situation imposée aura peut-être pour conséquence une prise de conscience de certains dirigeants africains en ce qui concerne le service de santé de leur pays.
Les dirigeants africains communiquent sur leur état de santé
D’ailleurs, depuis le début de l’épidémie, de nombreux chefs d’état n’ont pas hésité à communiquer sur leur état de santé.
En Côte d’Ivoire, c’est le ministre de la Défense, Hamed Bakayoko qui vient d’annoncer avoir contracté le Coronavirus.
1/2 Ce Lundi 06 Avril 2020, j’ai été déclaré positif au test du COVID-19 suite à un prélèvement effectué hier dimanche. Bien que ne présentant aucun signe de la maladie, le médecin a prescrit un confinement auquel je me suis immédiatement soumis.#StopCovid19Civ pic.twitter.com/21qM7xS30S
— Hamed Bakayoko (@HamedBakayoko1) April 6, 2020
De nombreux ministres africains touchés par le Covid-19
Le même jour, son Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, venait de terminer une quarantaine volontaire après avoir été en contact avec un collaborateur infecté.
Au Burkina Faso, cinq ministres ont eux aussi été testés positifs au Covid-19. Quant à La Guinée, deux ministres et pas moins de douze membres du personnel sont parmi les cas confirmés du pays. Autant de cas qui poussent les dirigeants africains “ à déployer tous les moyens nécessaires pour combattre le Covid-19 ”, explique le journal Aujourd’hui au Faso, non sans ironie.
Car en effet, avec un espace Schengen fermé depuis des semaines, c’est bien dans les hôpitaux de leurs propres pays que les dirigeants africains devront s’orienter si besoin se faisait sentir. Loin des hôpitaux suisses ou français.