Septs femmes musulmanes Rohingyas ont été séquestrées samedi dernier par des gardes frontières bouddhistes de la ville de Maungdaw, dans l’Etat d’Arakan, nous apprend le site RohingyaVision. (la photo correspond à un ancien incident similaire)
La raisons ? Sans la moindre preuve, les gardes frontières ont accusés ces femmes d’avoir volé un poulet dans une ferme située dans le village Thit-Tor-Na’-Kwet-Sun, au nord de la ville.
Arrachées de force à leur village, ces femmes, âgées de 21 à 66 ans, ont été emmenées par les gardes dans une réserve de bois où elles ont été enchaînées et retenues ce samedi 29 novembre du matin au soir, sans eau ni nourriture.
Pendant leur enfermement, les victimes disent avoir été violentées et humiliées, ce qui a entraîé la colère des villageois qui dénoncent une persécution systématique de la part des gardes frontières.
Après des heures de calvaire, elles ont finalement été libérées par la police (bouddhiste) de la ville mais seulement après les avoir extorqué de 8000 Kyat (environ 7 euros) chacune pour dédommager les gardes frontières, ce qui représente une énorme somme pour ces femmes extrêmement pauvres.
Le quotidien de nos frères et sœurs Rohingyas en Birmanie, qui subissent un véritable nettoyage ethnique, ne peut plus durer !
