A Toulouse, Ramzi Chtouki est propriétaire d’une boucherie halal où 17 employés y travaillent. Son projet ? Construire un centre commercial en reprenant les vieux locaux de l’enseigne Dia et ainsi créer de nouveaux emplois.
Un programme qui sera difficilement mis en application, à en croire l’opposition de la mairie de la ville, désirant encourager la « diversité alimentaire ».
La maire, Marie-Jeanne Fouqué s’explique sèchement à ce sujet : « On a préféré ne pas donner suite au projet. Nous souhaitons un supermarché où l’on trouve de tout, afin que les habitants puissent acheter de l’alcool, du cochon et même des bonbons Haribo, et j’assume ! ».
Un argument parfaitement infondé, puisque le propriétaire de la boucherie n’a jamais évoqué la volonté de vendre uniquement des produits Halal: « Mon projet était bouclé en auto-financement. J’avais l’accord moral du propriétaire. Surtout, je faisais travailler entre 50 et 60 personnes sur le quartier. Je ne comprends pas cette situation »; a-t-il déclaré.
Il est parfois aberrant de noter que l’islamophobie peut restreindre la diffusion de projets et de progrès en termes d’emploi.