Ce lundi 18 mai, Emmanuel Macron a accordé une interview à BFM TV au sujet de la crise sanitaire. Lors de cet échange, le président de la République a déclaré, entre autres, que « nous n’avons jamais été en rupture » de masques.
Emmanuel Macron: « Nous n’avons jamais été en rupture » de masques pic.twitter.com/biluHsVhN4
— BFMTV (@BFMTV) May 18, 2020
Il a ainsi expliqué :
«Les choses ont été dites, les choses ont été gérées.»
Il a ensuite ajouté qu’il existe «une doctrine restrictive pour ne jamais être en rupture, que le gouvernement a prise et qui, je le pense, était la bonne.»
Mais ces déclarations ont provoqué l’indignation. Aussi bien chez les politiques que chez les citoyens.
Pourtant, le Président insiste : « Nous n’avons jamais été en rupture »
«Il y a eu ensuite un approvisionnement renforcé et une production renforcée, et nous n’avons jamais été en rupture. » a-t-il déclaré
Avant de concéder :
« Ce qui est vrai, c’est qu’il y a eu des manques, des tensions. C’est cela qu’il faut regarder pour le corriger et pour prévenir.»
«On voit bien que cela nous amène à changer de logique en profondeur sur certains de ces sujets, qui paraissaient totalement innocents. Mais ayons collectivement l’honnêteté de dire qu’au début du mois de mars, même encore plus en janvier ou en février, personne ne parlait des masques. Parce que nous n’aurions jamais pensé être obligés de restreindre la distribution de ces masques pour les soignants.», a expliqué le Président.
L’opposition n’a pas tardé à réagir face aux déclarations d’Emmanuel Macron expliquant que n’avons jamais été en rupture de masques.
«Comment le Président peut-il oser dire cela alors que son gouvernement a MENTI sur l’utilité même des masques justement pour cacher la pénurie?», s’est indignée Marine Le Pen.
«Nous demandons des masques et des tests depuis des mois!», s’est exclamé Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France. »
«C’est au-delà des mots, de l’entendement», a écrit Danièle Obono, porte-parole de La France insoumise. »
Plus c’est gros mieux ça passe