Le service préfectoral de la police judiciaire de Casablanca a ouvert, mardi, une enquête préliminaire pour déterminer les actes criminels attribués à l’acteur marocain Rafik Boubker.
Dans un communiqué, la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) indique que les services chargés de la veille informatique ont constaté un contenu numérique relayé sur les réseaux sociaux montrant le suspect, qui était dans un état anormal, tenant des propos blasphématoires contre l’Islam et portant atteinte à la sacralité du culte.
Dans cette vidéo, l’acteur injurie les imams, appelle à faire ses ablutions avec du « whisky et de la vodka », ou vante encore les mérites de l’alcool pour se « connecter avec Dieu », sur le ton de la plaisanterie.
Interpellation de l’acteur
Quelques instants avant son interpellation, l’acteur de 47 ans, qui a joué dans quelques-uns des plus gros succès du cinéma marocain (« Road to Kabul », « Les anges de Satan », « Zéro », « Classe 8 »…) avait diffusé une vidéo sur son compte Instagram dans laquelle il présente ses excuses aux Marocains, affirmant avoir tenu ces propos alors qu’il était dans un “état anormal”. “Je retire ces propos, je suis musulman de père en fils”, a-t-il dit.
Au micro de Le Site Info, son épouse a apporté des éclaircissements au sujet de cette affaire qui défraie la chronique ces dernières heures. “Mon mari et moi présentons nos excuses aux Marocains. Rafik, en compagnie de quelques amis, n’était pas dans son état normal”, a-t-elle déclaré.
Et d’ajouter: “Rafik est quelqu’un de gentil. Il est musulman et n’a pas délaissé la prière pendant le Ramadan. Il a même inculqué les bases de ce pilier de l’Islam à ses enfants. Rafik aime les gens et a pour habitude de faire le bien autour de lui”.