Alors que les émeutes et bagarres entre Tchétchènes et Maghrébins à Dijon ont fait la une des journaux ces derniers jours, l’heure semble être désormais à l’apaisement. En effet, quatre jours après le début des affrontements, les représentants des communautés maghrébines et tchétchènes ont décidé de se rencontrer dans une mosquée. L’objectif de cette rencontre est bien sûr de mettre fin aux tensions entre ces groupes, tous deux musulmans.
Ainsi, ils se sont réunis à la mosquée La Fraternité située à Quétigny. Des échanges ont eu lieu entre les communautés maghrébines et tchétchènes afin de parvenir à un accord. Lors de cet événement, les caméras de BFMTV étaient présentes.
À Dijon, une rencontre entre les communautés maghrébines et tchétchènes organisée pour stopper les violences pic.twitter.com/MCprRl8HK2
— BFMTV (@BFMTV) June 18, 2020
Tout d’abord, Mohammed représentant de la communauté tchétchène, a expliqué à la chaîne :
«Tout est réglé.»
Ensuite, un imam tchétchène venant du Jura a abondé dans le même sens. Par ailleurs, il a tenu à expliquer que le conflit n’avait «rien à voir avec une affaire de drogue ou de contrôle de territoire».
De son côté, le journal Le Progrès rapporte que cet Imam a été placé en garde à vue ce jeudi 18 juin.
Par ailleurs, l’imam Tunisien Mohammed Ateb a pris la parole après une prière commune entre les communautés maghrébines et tchétchènes :
«Nous sommes ici pour une explication, dans une démarche de conciliation, pour faciliter les choses. Nous formons une seule communauté, nous sommes tous frères.»
Tout en rappelant que «tout ce qui concerne la drogue et les trafics est du ressort de l’État et de la justice».