Jan Morgan est propriétaire d’un stand de tirs situé à Hot Springs dans l’Arkansas. Il y a cinq mois environ, elle avait interdit l’entrée à des musulmans. Les prévisions d’un procès intenté par le mouvement des droits civiques se sont jusqu’ici révélés inexacts.
Morgan considère que son refus n’est pas la cause d’un problème constitutionnel mais bel et bien un souci lié à la sécurité, nous rapporte le site Foxnews.
Elle raconte qu’elle a pris cette décision en Septembre, lorsque deux musulmans se sont rendus à son stand de tirs, dont leur comportement ne présageait rien de bon selon elle : elle se souvient de leur sonnerie de téléphone où l’on pouvait entendre « Allahou Akbar ».
« Nous sommes spécialisés dans les armes à feu mortelles »; précise-t-elle à FoxNews. « Je ne vais pas laisser un Nazi tirer ici, ni un membre du Ku Klux Klan »; a-t-elle osé ajouter à titre de comparaison.
Le Conseil sur les relations américano-islamiques (CAIR) a écrit une lettre adressée à Eric Holder, procureur général afin de demander la participation du ministère de la Justice.
Le CAIR estime que « l’interdiction systématique des musulmans d’une place d’affaires est une violation des lois fédérales interdisant la discrimination raciale et religieuse et entraînera inévitablement un environnement hostile pour les musulmans en Arkansas »; peut-on lire.
L’union américaine pour les libertés civiles American (ACLU) d’Arkansas a également signé une pétition auprès des autorités fédérales qui remet en question les règles imposée par la propriétaire du stand.
« Il s’agit d’une discrimination fondée sur la religion et ceci est une violation de la Civil Rights Act de 1964 »; a-t-il ajouté. « Dans ce cas précis, nous ne nous sommes pas basé sur le comportement de la personne et rien ne pouvait être utilisé de manière fiable afin d’interdire l’entrée aux lieux. »
