Hier, durant près de 3 heures, le Professeur Didier Raoult s’est exprimé au sujet de l’épidémie du Coronavirus et des mesures prises par le gouvernement français pour gérer cette période de crise. Ainsi, face à la commission parlementaire, il a pu donner son avis. Et réaffirmer son point de vue concernant l’usage de l’hydroxychloroquine pour traiter les malades.
Tout d’abord, il a porté de vives accusations concernant « les conflits d’intérêt » et l’organisation des tests. Le professeur a déclaré face à l’Assemblée Nationale :
« La manière dont ça s’est organisé est totalement archaïque. »
Il a évoqué les conflits d’intérêt qui, selon lui, ont pu porter préjudice à la recherche et au traitement des malades.
Didier Raoult réaffirme l’efficacité de l’hydroxychloroquine
Concernant les tests de dépistage, selon Didier Raoult, ils auraient pu se dérouler de façon plus efficace s’ils n’avaient pas été centralisés à l’Institut Pasteur. Ainsi, il affirme :
« L’idée qu’on ne pouvait pas faire de tests n’était pas vraie. »
Ensuite, le professeur s’est exprimé sur le Conseil Scientifique qu’il a décidé de quitter peu de temps après sa création.
« J’étais un ovni, il n’y avait pas de compatibilité scientifique entre nous. »
Au sujet des essais qui rejettent l’efficacité de l’hydroxychloroquine dans le traitement du Covid-19, Didier Raoult déclare :
« Tout essai qui comporte plus de mille personnes est un essai qui cherche à démontrer des choses qui n’existent pas. Je suis désolé, c’est une base de la statistique. Et je vous assure que je suis un très bon méthodologiste. »
Afin d’asseoir son argumentation, le professeur a ajouté :
« Je sais ce qu’est un essai. Il y a une dizaine de traitements que j’ai inventés qui sont dans tous les livres de référence médicaux. Et celui-là y sera aussi, nous verrons. »
Et c’est au sujet des conflits d’intérêt que Didier Raoult a surpris son auditoire. En effet, il accuse à multiples reprises certains de ses détracteurs d’être financièrement liés au laboratoire Gilead. Ce dernier n’est autre que le fabriquant du Remdesivir, une autre molécule testée pour soigner le Covid-19. Ainsi, il a évoqué des « relations de familiarité de nature à changer le jugement des choses. »
D’ailleurs, il a expliqué avoir été menacé de la part de « celui qui avait reçu le plus d’argent de Gilead depuis six ans« , sans dire de qui il s’agissait.
Enfin, alors que les députés souhaitaient connaître l’avis du Professeur sur l’avenir de l’épidémie, ce dernier a déclaré :
« Je ne suis pas un prophète, même si je suis barbu. »