Ouïghours : Des images satellites exclusives révèlent l'horreur de leur détention

De nouvelles images satellites viennent d’être publiées et révèlent l’ampleur de la répression chinoise imposée aux Ouïghours, la minorité musulmane installée dans le pays depuis des siècles.

En effet, sur ces nouvelles images satellites, on y voit pour la première fois les centres d’internement chinois. Des centres d’internement tout neufs dotés d’une technologie High-Tech.

Selon le Département d’État américain, l’ethnie Ouïghoure et d’autres groupes minoritaires musulmans sont détenus dans ce qui est maintenant un réseau tentaculaire de camps d’internement dans l’extrême ouest de la Chine.

Le secrétaire d’État, Mike Pompeo, a qualifié le traitement réservé aux Ouïghours par Pékin de « tache du siècle ».

 

Ces centres se multiplient depuis  que le président Xi a nommé Chen Quanguo, un politicien zélé, pour contrôler cette région appelée Xinjiang.

Et depuis quelques années, les méthodes de répression et de torture qui y sont exercées dépassent l’entendement. Violences physiques, humiliations, contraceptions forcées, torture mentale…

Dans ce contexte, 50 images satellites viennent d’être publiées et font de terribles révélations. Notamment sur les conditions d’internement des prisonniers Ouïghours. Il s’agit en fait de véritables camps de travail forcé. Faisant penser aux goulags russes sous l’époque de Staline.

Des images satellites révèlent l’horreur de leur détention

Ces camps de travail sont fermés par de grands murs massifs, avec des postes de sentinelle externes dans les coins et dans le champ visuel.

Les bâtiments destinés aux détenus sont généralement de quatre ou cinq étages, avec de petites pièces des deux côtés d’un couloir les séparant. Ils sont fermés plus loin avec des grilles métalliques à double couche. En effet, il y a au moins trois clôtures pour n’importe quel bâtiment de n’importe quel côté avec des systèmes de surveillance de haute technologie.

Les casernes à un étage avec des toits rouges sont généralement utilisées comme camps de travaux forcés. Notamment pour la fabrication de petits composants électroniques pour les entités gouvernementales afin d’accélérer la production.

La présence de véhicules de l’Armée chinoise autour de ces installations pendant la phase de construction suggère que les projets ont été exécutés sous la supervision directe de celle-ci.

De plus, les coordonnées de localisation fournies par les images satellites montrent que les goulags chinois ont été construits principalement en dehors des villes. Et ce, afin de rendre leur accès difficile au grand public.

Par ailleurs, les familles musulmanes sont particulièrement visées. En effet, l’objectif du gouvernement chinois est de séparer les membres d’une même famille. Ainsi, divers rapports suggèrent que les enfants et leurs parents sont détenus dans différents centres de détention d’où ils sont transférés dans divers goulags loin de leurs amis et parents. Ils sont ensuite contraints de signer de faux aveux concernant leur implication dans des activités terroristes, suggèrent les rapports.

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