Le Nigéria figurait en tête de liste comme la plus grande puissance économique d’Afrique, suivi de l’Afrique du Sud, de l’Égypte et de l’Algérie.
La Banque mondiale a révélé la position du Maroc en tant que cinquième économie la plus forte d’Afrique dans sa nouvelle classification du PIB 2019. Les nouvelles données montrent que le Maroc a un PIB en croissance qui a atteint un pic en 2019. Le Maroc se classe au 59e rang mondial.
Le Nigéria figurait en tête de liste comme la plus grande puissance économique d’Afrique, suivi de l’Afrique du Sud, de l’Égypte et de l’Algérie.
Rapport de la Banque mondiale
Selon le dernier rapport de la Banque mondiale, le PIB du Maroc s’élève à 118,725 milliards de dollars, ce qui en fait le seul pays parmi les cinq premiers d’Afrique avec un PIB en croissance continue en 2019.
Le rapport a également révélé que les pays dotés de ressources naturelles, notamment le pétrole, le gaz naturel et les minéraux tels que les phosphates, le cobalt et le fer, ont également des économies solides en termes de PIB.
Cependant, les économistes prédisent que les économies non diversifiées, fortement dépendantes de la production de combustibles fossiles, subiront un impact majeur sur le PIB en 2020 en raison de la forte baisse des prix du pétrole.
Ce classement fait suite au prêt de 500 millions de dollars accordé par la banque au Maroc, approuvé le 22 juin et accordé pour soutenir le plan marocain visant à stimuler l’inclusion numérique.
Le prêt fait partie du projet de financement de la politique de développement de l’inclusion financière et numérique (DPF) pour stimuler les mécanismes qui promeuvent la transformation numérique dans le pays.
Cette aide est venue dans le but de renforcer l’inclusion financière. Il devrait également améliorer l’accès à des infrastructures et services numériques compétitifs.
Ce processus est une nécessité pour le Maroc, comme pour de nombreux autres pays, compte tenu en particulier des circonstances particulières de la crise du COVID-19 – celles qui ont incité à la digitalisation.
Pendant la crise, « la transition numérique du Maroc s’est accélérée rapidement, montrant la capacité du pays à une plus grande échelle », a déclaré le directeur national de la Banque mondiale pour le Maghreb, Jesko Hentschel, exprimant son optimisme pour les réformes marocaines.
