Manuel Valls aime créer la polémique, le premier ministre français, clame l’union comme un cri de ralliement, mais il met tout en œuvre pour diviser la France et les français.
Paradoxalement, il déclare sur RTL: « l’unité doit être notre force. Il ne faut céder ni à la peur, ni à la division », puis proclame « Il faut désormais une rupture ». Un discours quelque peu confus.
Lors de cet entretien accordé à RTL, il a aussi usé de termes très choquants à l’égard de l’Islam et des musulmans. Parlant de « islamofacisme », qu’il faut combattre, faisant allusions aux récentes attaques de copenhaegue, M. Valls n’a plus peur de susciter les amalgames, déjà tant répandus.
L’expression a déjà été utilisée par les milieux conservateurs français, et les sionistes radicaux, mais aussi par la droite conservatrice, après les attentats du 11 septembre. Le président Bush parlait alors de lutte contre le « fascisme islamique ».
Le parallèle voulu entre l’Islam et le nazisme crève les yeux ! Valls, comme tous les détracteurs de l’Islam, lance sa petite croisade personnelle, prêt à toutes les dérives, oubliant son rôle de « responsable de gauche ».
Dans son allocution, il appelle l’Islam de France à prendre « totalement ses responsabilités », sous-entendu, que chaque musulman devrait se sentir responsable et « assumer » ce qui arrive. De là à s’imaginer que l’ensemble des musulmans et de l’Islam ont une tendance fascisante, il n’y a qu’un pas…
A-t-on usé de termes tels que de christiano-fascisme à propos de Anders Behring Breivik (le terroriste norvégien), de judéo-fascisme à propos de l’extrême droite israélienne ? Seule la religion musulmane aurait le monopole de l’offense ?