Le CCIF nous relate, une fois de plus, un cas d’islamophobie flagrant.
Les faits se sont déroulés le 11 février dernier. Une femme voilée se rend chez son chirurgien-dentiste pour une extraction des dents de sagesse.
Angoissée concernant le déroulement de l’intervention à venir, celle-ci témoigne que ni le docteur, et encore moins son assistante n’ont fait état d’une quelconque marque de compassion à son égard.
A l’inverse, l’assistante n’a fait que se soucier sur la présence éventuelle d’aiguilles piquées dans son foulard… risquant d’abîmer le fauteuil !
Embêtée d’apprendre que sa patiente ne portait pas d’aiguilles sur son foulard et motivée par un excès de provocation extrême, l’assistante médicale a jugé bon de retirer brusquement son voile, sans prévenir, et ceci pendant l’intervention.
Brutalement dévoilée, la patiente a exigé des explications, mais ceci était sans compter la nonchalance de l’assistante, prétextant que « ce n’était rien » et « qu’elle était ridicule »…
Profondément humiliée et affectée par l’attitude exécrable de l’assistante ainsi qu’au laxisme du docteur, la patiente a quitté les lieux, la bouche en sang. Entre temps, elle s’est faite poser des points de suture dans un autre hôpital.
Par la suite, son conjoint s’est rendu à la clinique pour y porter réclamation. La directrice lui a présenté ses excuses. Toutefois, le praticien et son assistante ont nié les faits, rétorquant que le voile de la patiente avait simplement glissé.