Diamond Powell, une femme convertie à l’Islam qui travaillait pour McDonald’s dans le Maryland affirme que ses dirigeants et collègues l’ont harcelée sexuellement et l’ont soumise à une discrimination religieuse après sa conversion à l’islam.
En effet, Diamond Powell, 28 ans, convertie à l’Islam, vient de poursuivre jeudi son ancien employeur avec le soutien d’avocats du Council on American-Islamic Relations, un groupe musulman de défense des droits civils.
Lorsqu’elle a été embauchée par la compagnie en 2016, Diamond Powell était encore chrétienne. Puis en 2017, elle décide de devenir musulmane et porte un hijab sur son lieu de travail. C’est alors que les problèmes commencent.
Un responsable lui a dit de «retirer ce sweat à capuche» de sa tête.
Concernant sa prière, elle a demandé à son directeur général l’autorisation de bénéficier de courtes pauses. Cette demande lui a tout d’abord été accordée. Son avocat explique d’ailleurs :
«Ses pauses de prière n’ont pas duré plus longtemps qu’une pause de salle de bain typique.»
Diamond Powell devait prier dans un endroit sale
Mais par la suite, le directeur général a interdit à la jeune femme reconvertie à l’Islam de prier dans un endroit calme et lui a plutôt dit de prier dans une salle de stockage sale, selon le procès. Comme elle a continué à prier à l’extérieur du restaurant, le directeur général a finalement interdit ses pauses pour la prière en disant:
«Dieu comprendra»
Puis l’avocat explique :
« Ce faisant, le directeur général a forcé Diamond Powell à choisir entre son emploi chez McDonald’s ou sacrifier ses croyances religieuses sincères. »
La jeune femme a alors démissionné de son poste en avril 2018. Et a décidé de les poursuivre en justice.
Le procès affirme également que la jeune femme convertie à l’Islam a été harcelé sexuellement au travail, plusieurs gestionnaires et collègues lui demandant si elle était vierge. Et un chef d’équipe faisant des remarques sexuellement explicites.
Lors d’une conférence de presse il y a quelques jours, Diamond Powell a expliqué :
«Aucune femme musulmane ne devrait jamais, jamais vivre ce que j’ai vécu. Et j’espère que ce procès aidera d’autres femmes musulmanes.»
