Pendant que « Bibi » est adulé par le Congrès américain, ses détracteurs manifestent en «Israël» pour décrier sa politique qui a mené le pays d’échec en échec. Ce sont plusieurs dizaines de milliers d’israéliens qui se sont retrouvés samedi soir place Yitzhak Rabin à Tel Aviv pour crier leur colère.
Une des plus importantes manifestations à l’approche des élections le 17 mars prochain qui a pour objectif de rallier un maximum d’électeurs de gauche et ainsi accentuer la légère avance prise par Isaac Herzog principal adversaire de Netenyahou.
Organisée par l’ONG «Un million de mains», la manifestation démontre que la politique basée uniquement sur la violence prônée par le Likoud représenté par Netenyahou est loin de faire l’unanimité. L’ONG qui milite pour un accord de paix avec les palestiniens soutient que la solution de deux Etats pour deux peuples n’est pas une utopie.
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Acculé, «Israël» est chaque jour un peu plus isolé sur la scène internationale et pour ses nombreux amis il devient difficile de justifier les actes criminels perpétrés par l’entité sioniste, sans compter l’insolence affichée par un Netenyahou qui n’en finit plus d’imposer ses règles du jeu.
Pour Dror Ben Ami, l’un des organisateurs le constat est alarmant, il a déclaré à l’AFP « C’est une démonstration de force de citoyens israéliens qui réclament un changement politique, un accord de paix.
Le gouvernement actuel a échoué sur le plan économique et social et ne nous apporte aucune amélioration de la situation sécuritaire, le pays est en panne » . « Nous espérons le retour de la gauche, bien qu’elle ne soit plus la même que dans le passé » a-t-il ajouté.
L’ancien patron du Mossad, Meïr Dagan s’en est pris ouvertement au premier ministre israélien Israël a des ennemis, je ne les crains pas. Mais la direction actuelle du pays me fait peur a-t-il lancé devant une foule en liesse.
A l’heure actuelle les paris sont ouverts, et malgré la légère avance du centre gauche, il est probable que les plus petits partis centristes et religieux se rangent du côté du Likoud et donner in extremis la possibilité à Netenyahou de réinvestir le pouvoir. Une autre hypothèse est toutefois envisagée celle qui pousserait les deux blocs gauche/droite à former un gouvernement d’union nationale.