Un geste symbolique qui met en lumière toute la difficulté des travailleurs marocains à survivre dans un monde qui devient chaque jour un peu plus austère.
Un marocain a mis en vente publique ses deux filles en signe de protestation après la confiscation de ses marchandises par les autorités marocaines.
Ils sont des centaines, comme lui, à arpenter les rues du matin au soir dans l’espoir de gagner de quoi vivre. Chacun se débrouillant comme il peut en vendant des fruits, des légumes, des vêtements tout est bon à partir du moment que cela rapporte quelques dirhams c’est-à-dire de quoi tenir jusqu’au lendemain.
[Ne manquez plus aucune info et rejoignez vite HBK sur Facebook en cliquant ICI ! ]
Le loyer, les charges familiales sont autant de difficultés à surmonter où seul le petit commerce ambulant est à même de pouvoir satisfaire.
L’homme excédé par tant d’injustice, accusé d’avoir agressé le Caïd se retrouve du jour au lendemain privé de son gagne-pain. C’est à ce prix qu’il a souhaité marquer le coup en mettant en vente ses fillettes.
Au désespoir, il déclare : « Maintenant, je n’ai plus rien à perdre (…), j’en ai marre de vivre dans la peur, je veux être arrêté, qu’on en finisse ».
Ces petits boulots ils arrivent à en vivre tant que les autorités ne s’en mêlent pas et c’est malheureusement rarement le cas. Confiscation et destruction de leurs marchandises sont le lot quotidien de ces malheureux.
