Suite à la polémique soulevée par un article de Valeurs Actuelles décrivant la députée France Insoumise Danièle Obono plongée dans l’esclavage, la Ligue de Défense Noire Africaine s’est introduite dans les locaux du magazine.
? LA LDNA au Siège du journal facho #ValeursActuelles
La NEGROPHOBIE- Racisme d’Etat est une fois de plus illustrée, par des médias tels que Valeurs Actuelles.
Quels sont les Valeurs de la République? L’incitation à la haine, au mépris de l’homme noir? #StopAlaHaineDesNoirs pic.twitter.com/ESxvrgtbJw— Ligue de défense Noire Africaine (@LDNAOFFICIEL) August 29, 2020
En effet, hier soir samedi, le fondateur de la Ligue de Défense Noire Africaine et un de ses membres se sont introduits dans les locaux du journal. Et appellent à y retourner lundi après-midi afin d’exiger « le respect ».
Le fondateur de la la Ligue de Défense Noire Africaine, Egountchi Behanzin, s’est filmé dans les locaux de la rédaction.
Il explique dans la vidéo :
« Nous sommes dans les locaux mais il semblerait qu’à notre arrivée, ils se soient évaporés. Regardez, il n’y a plus personne dans locaux. Nous sommes bien à Valeurs Actuelles ou je me trompe ? »
Et en montrant le dernier numéro du magazine Valeurs Actuelles, le fondateur de la Ligue de Défense Noire Africaine explique :
« Regardez pourquoi nous sommes là. C’est pas le souci que ce soit Danièle Obono mais ce sont les clichés, l’incitation à la haine anti-Noirs que ce journal torchon propage. C’est pour ça que nous sommes là car à un moment donné, il faut réagir. »
De son côté, Valeurs actuelles a simplement fait savoir que ses employés ne se trouvent habituellement pas sur place le week-end. D’où les locaux vides au moment de l’intrusion des deux hommes.
Une fois sorti des locaux, le fondateur de la Ligue de Défense Noire Africaine a poursuivi son attaque contre cette «presse d’extrême-droite, financée par des fachos», «ceux qui pensent que la France est à eux».
Enfin, Egountchi Behanzin a appelé à un rassemblement ce lundi 31 août devant les locaux du magazine. Quant au magazine qui a contacté la police, elle n’exclut par à l’heure actuelle d’engager des poursuites judiciaires après cette intrusion.