Le prince héritier d’Abou Dhabi, Mohamed Bin Zayed, s’entretient avec le Pentagone pour transférer la base aérienne américaine d’Incirlik de la Turquie aux Émirats arabes unis, a rapporté hier le New Khaleej.
Des sources bien informées ont révélé samedi au site d’information que le plan vise à consolider les liens des EAU avec «l’État profond» aux États-Unis.
Le New Khaleej a rapporté Tactical Report, un site d’information spécialisé dans les nouvelles du renseignement, affirmant que Bin Zayed pense qu’Abou Dhabi cherche à placer ses intérêts stratégiques au-dessus de toutes les autres questions, y compris les relations personnelles entre Bin Zayed et le président américain Donald Trump.
Selon le site d’information arabe, les EAU travaillent également sur des projets économiques et militaires en coopération avec le Pentagone et les principales institutions économiques et financières américaines sur la côte sud du Yémen et un certain nombre d’îles, dont Socotra.
Mardi la semaine dernière, le porte-parole du Pentagone, le lieutenant-colonel Thomas Campbell, a déclaré à Anadolu que les États-Unis «n’avaient pas l’intention de mettre fin à notre présence à la base aérienne d’Incirlik».
Cette déclaration fait suite aux remarques faites par le sénateur américain Ron Johnson alors qu’il déclarait au Washington Examiner que les États-Unis cherchaient à accroître leur présence à la base navale de l’île grecque de Crète comme alternative à Incirlik.
«Les États-Unis opèrent à la base aérienne d’Incirlik depuis des décennies à l’invitation du gouvernement turc, et notre présence continue là-bas démontre la relation continue et solide entre les États-Unis et notre allié de l’OTAN, la Turquie», a déclaré Campbell.
