Après le discours sur « le séparatisme » d’Emmanuel Macron, une vague de perquisitions s’abat sur la communauté musulmane de France. Jeudi matin, une école musulmane située à Bobigny qui enseigne l’apprentissage du Coran a été la cible de 15 policiers qui ont mené une perquisition devant les enfants et les professeurs.
C’est scandaleux!
Ce matin,à 10:30,15 policiers embarqués dans 5 voitures ont fait irruption dans une association d’enseignement musulmane au 33 avenue Édouard Vaillant dans le 93 à Bobigny en présence de femmes et plusieurs enfants
2 musulmanes ont été interpellées à l’entrée pic.twitter.com/3R8xZm0CMg— Idriss Sihamedi (@IdrissSihamedi) October 8, 2020
De surcroît, tous les parents qui venaient récupérer leurs enfants ont été contrôlés par les forces de police et sommés de présenter leurs pièces d’identité. D’après certains témoignages, deux femmes musulmanes auraient été interpellées devant l’école.
Perquisition dans une agence de pompes funèbres
Plus tard dans la journée, une agence de pompes funèbres musulmane a été victime du zèle de ce gouvernement révèle Islam et Info sur son compte Facebook. Les pompes funèbres ont été perquisitionnées pour des motifs que nous ne connaissons pas pour le moment. Cet harcèlement ciblé d’une tranche de la population rappelle les heures sombres de l’Histoire…
Perquisition de la mosquée Omar
La semaine dernière, une des plus anciennes mosquées de France référencées auprès des autorités et membres active du CFCM a fait l’objet d’une perquisition en plein cours devant des enfants traumatisés par la scène.
“Les enfants et les enseignants ont été choqués par cette intrusion qui n’a aucun sens”, s’indigne Hamadi Hammami président de l’association “Foi et Pratique”, une fédération à laquelle est affiliée la mosquée.
“Les dernières annonces, n’ont pas mis longtemps à être mises en application. J’en appelle au président du CFCM, ainsi qu’à tous ceux qui pourront demain subir ces désagréments, à nous soutenir et témoigner pour ne pas accepter ces agissements qui pourraient avoir des effets dévastateurs sur les parents et les enfants”, poursuit le communiqué.