Sur l’espace de 25 ans, le nombre des conversions à l’Islam a considérablement augmenté en France. Au-delà des amalgames imposés par la classe politico-médiatique, la population n’est pas dupe. Tout cela peut paraître paradoxal vu l’ambiance malsaine voulue et créée.
Loin d’être une caractéristique propre à l’Hexagone, on enregistre le même phénomène ailleurs dans le monde, notamment aux Etats-Unis, où cette tendance a été le plus marquée après les attentats du 11 septembre 2001.
Cette vague de conversion a touché en grande majorité les hispaniques avec une augmentation de plus de 30%. Cette attirance décomplexée envers l’Islam se poursuit jusqu’à nos jours.
Comme le prouve cette américaine de 45 ans, mariée à un musulman et qui après plusieurs années de vie commune et quelques enfants plus tard, a fini par se rendre à l’évidence et se convertir à l’Islam en 1993.
Elle a confié à la chaîne Iqraa, le chemin parcouru jusqu’au jour de la révélation. Cela a commencé par la découverte de l’Islam à travers le comportement de son mari. Puis les problèmes de santé de ce dernier l’ont définitivement convaincu, après qu’il ait émis le souhait de placer leurs enfants dans une école islamique, comme Kara le confesse :
« Malheureusement, il est devenu très malade et pendant qu’il était à l’hôpital, une école islamique avait ouvert; et des gens sont venus nous en informer et il a dit je veux mettre les enfants à l’école. Une fois que je les ai mis dans l’école, je me suis rendue compte à quel point c’était merveilleux, et l’école m’a vraiment montré la beauté de la religion, et pas seulement le côté religieux de celle-ci mais aussi le mode de vie ». »
A partir de ce moment, sa vie a changé. Le fait de côtoyer des musulmans et de voir ses enfants évoluer au centre d’une aura de bien-être et de vérité l’a comblé au plus haut point.
Son cœur s’est ouvert à Allah Soubhana wa ta’ala, sa foi et ses convictions fortement consolidées l’ont mené jusqu’à Amman en Jordanie où Kara est aujourd’hui à la tête d’un centre d’étude.