Ce lundi 2 novembre au matin, deux têtes de sanglier ont été découvertes sur le chantier d’un centre culturel turc actuellement en construction dans la ville de Compiègne.
En effet, le lundi vers 8h30, les ouvriers ont eu la mauvaise surprise de découvrir deux têtes de sanglier sur le chantier du centre culturel. La police s’est alors rendue sur place et une enquête a été par ailleurs ouverte.
L’association Ulu Camii, porteuse du projet de centre culturel, a porté plainte. Son président, Yusuf Tizcu, contacté par le journal Le Parisien, explique au sujet des deux têtes de sanglier découvertes :
« Nous ne nous mêlons pas de politique, nous prônons le vivre ensemble. Nous ne comprenons pas ce geste envers nous. »
Quant à Hassan Younes, président du conseil régional du culte musulman, il a condamné fermement ce qu’il qualifie « d’acte de profanation ».
Face à la découverte des deux têtes de sanglier, il a également appelé la communauté musulmane « à faire confiance à la justice du pays ».
L’adjoint à la sécurité de la mairie a lui aussi condamné « un acte détestable » tout en ajoutant :
« C’est un sujet sensible. Il ne faut pas non plus négliger la piste des actes de barbarie sur les animaux de ces dernières semaines ».
Ces deux têtes de sanglier ont été retrouvées sur le chantier d’un centre culturel turc qui a pour projet d’ouvrir prochainement à Compiègne. Un projet qui ne fait pas l’unanimité puisque Yusuf Tizcu déclare avoir reçu des courriers anonymes affirmant ne pas vouloir du centre culturel dans la ville. Ce centre servira également de mosquée.
