Alors que l’ONG BarakaCity souhaitait transférer des fonds en Afrique pour couvrir les actions menées pour leurs bénéficiaires, la Société Générale a fermé manu mlitari le compte bancaire de l’association « conservant » un demi-million d’euros de dons.
? Alors même que la dissolution de @Barakacity a été prononcée par une autorité administrative et qu’aucune audience n’a eu lieu, l’association est désormais privée d’accéder à son compte bancaire.
Cette situation est juridiquement aberrante.
Cc @IdrissSihamedi https://t.co/hEDaJeZyUm
— Vincent Brengarth (@v_brengarth) November 5, 2020
Cet ordre de virement avait été déposé AVANT l’annonce de dissolution, et servait à honorer les dépenses de notre clinique en faveur des malades démunis, mais aussi 30 forages pour l’accessibilité à l’eau. La banque confisque, délibérément, aux bénéficiaires des aides vitales. https://t.co/HAuiEGEvje
— BarakaCity (@Barakacity) November 5, 2020
De manière totalement incroyable la @SocieteGenerale entend garder les fonds.
C’est inadmissible et scandaleux !
Tout est illégal !— BarakaCity (@Barakacity) November 5, 2020
Le fondateur de BarakaCity s’exprime
Dans un live Facebook, Idriss Sihamedi s’est exprimé sur les épisodes qui se sont déroulés ces dernières semaines alors qu’ « aucun droit de réponse » de lui fait été accordé. Il est revenu sur les faits de cyber-harcèlements qui lui sont reprochés, sur la dissolution de BarakaCity puis sur l’avenir qu’il envisage.
Dissolution de l’ONG BarakaCity
Dans un Tweet, Gérald Darmanin a annoncé que l’ONG BarakaCity a été dissoute en Conseil des ministres.
Ainsi il explique sur son compte Twitter au sujet de l’ONG :
« L’association BarakaCity a été dissoute en conseil des ministres ce matin. Comme le détaille le décret que j’ai présenté, elle incitait à la haine, entretenait des relations au sein de la mouvance islamiste radicale, se complaisait à justifier des actes terroristes. »
Il a joint sa déclaration du « décret du portant dissolution d’une association ». Dans celui-ci, on peut lire au sujet de l’ONG :
« L’association BarakaCity propage des idées prônant l’islamisme radical et, par l’intermédiaire du compte personnel Twitter de son président ainsi que des comptes facebook et twitter de l’association, elle diffuse et invite à la diffusion d’idées haineuses, discriminatoires et violentes. »
Le décret visant l’ONG explique également :
« Considérant que l’ensemble des commentaires engendrés par les messages publiés sur les comptes des réseaux sociaux de l’association BarakaCity constituent par eux-mêmes une provocation à la haine, à la discrimination et à la violence, qu’ils sont toujours accessibles sans que son président, ni aucun membre de l’association ne procède, ni à leur retrait ni même à une quelconque modération des propos ainsi diffusés (…) le conseil des ministres entendu décrète que l’association dénommée Barakacity est dissoute. »