Le marasme dans lequel est plongé le pays depuis quelques années dont il a du mal à émerger ne semble pas affecté le secteur aéronautique qui se trouve en plein essor. L’avion de combat Rafale a le vent en poupe et fait de plus en plus d’émules.
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Après la commande de 24 Rafales pour l’Egypte en février et 36 pour l’Inde début avril, c’est le Qatar qui vient de faire une demande de 24 Rafales à la France. Un succès incontesté pour l’avion, salué par l’Elysée qui ne tarit pas d’éloges à son sujet. « Avec ce nouveau succès à l’exportation, l’avion Rafale confirme ses qualités, éprouvées dans l’armée de l’air et la marine française » a écrit l’Elysée dans un communiqué.
Un triomphe que le président Hollande a souhaité personnellement supervisé lors d’un voyage à Doha afin d’assister à la signature des contrats.
La construction de l’appareil est menée conjointement par Dassault (60%), l’électronicien Thales (22%) et le motoriste Snecma (groupe Safran 18%) et représente une manne financièrement non négligeable pour le groupe.
Cette troisième commande a suffi à stimuler et à satisfaire pleinement le président de la République qui n’a pu s’empêcher d’afficher sa joie, lors d’un déplacement à Brest en compagnie du ministre de la Défense Jean-Yves le Drian, en déclarant qu’il s’agissait d’« une fierté pour le pays » et d’y voir là un signe déterminant à l’annonce d’une « bonne nouvelle qui confirme aussi la reprise de l’économie française ». Une nouvelle « qui arrive à point » pour le Président, qui souhaite peut-être faire allusion à son taux de popularité au plus bas depuis son élection à la présidence.
il semble peu probable que la construction du Rafale rehausse notre pouvoir d’achat, toujours au plus bas malheureusement…
