Suite à l’exclusion de la jeune Sarah en raison de sa jupe jugée à la fois « trop longue » et « ostentatoire », le port de signes religieux est au cœur de tous les débats, et n’a pas fini de faire valser les langues des politiques, qui accordent une importance toute particulière au principe intouchable qu’est la laïcité.
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C’est à cette occasion que la secrétaire d’État à la Famille Laurence Rossignol s’est exprimée, invitée de RTL ce lundi 4 mai. A l’inverse de certaines personnalités politiques qui s’efforcent de faire respecter la fameuse loi de 2004 sur la laïcité dans les établissements scolaires, cette dernière a adopté un tout autre discours.
En effet, celle-ci s’est prononcée en faveur d’un règlement de ces sujets « au cas par cas, comme depuis le début de l’année ». Cette dernière ne se dit pas « favorable à ce qu’on impose aux étudiantes d’enlever le foulard à l’université ».
Finalement, c’est tout naturellement qu’elle conclue : « L’université n’est pas la même chose que l’école ou le lycée. Donc s’il faut enlever le voile, il faut aussi enlever les barbus », souhaitant sans doute faire écho à la parité entre les sexes, ce que les partis politiques oublient trop souvent de mentionner.
En effet, en voulant à tout prix imposer le refus du port du voile pour les femmes musulmanes, c’est avant tout mettre un frein à leurs droits en tant que femme libre.
