Lors d’un évènement à la Knesset marquant la Journée Internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, Benjamin Netanyahu est revenu sur la place de la femme dans la société israélienne.
«Les femmes sont des animaux, faut pas taper les animaux, donc faut pas taper les femmes». Quelqu’un a besoin d’une bonne nuit de sommeil entre deux aller-retour en Arabie saoudite. https://t.co/JFKgNXcH1H
— Guillaume Gendron (@g_gendron) November 23, 2020
«Une femme n’est pas un animal que vous pouvez battre » affirme le Premier Ministre israélien avant de poursuivre, « et de nos jours, nous disons de ne pas frapper les animaux. Nous avons de la compassion pour les animaux, les femmes sont des animaux, les enfants sont des animaux, avec des droits. »
Netanyahu s’exprimait lors d’une conférence à la Knesset sur l’arrêt de la violence contre les femmes. Le problème semble avoir commencé lorsque le Premier ministre a déclaré : « Les femmes ne vous appartiennent pas, les femmes ne sont pas un animal que vous pouvez frapper. »
Il a ajouté: « Et aujourd’hui, nous disons que vous ne frappez pas non plus les animaux. »
Peut-être aurait-il dû s’arrêter là, mais après une longue pause alors qu’il cherchait les bons mots, il continua.
«Nous comprenons que (les animaux) ont une perspicacité et qu’il y a de l’intelligence et qu’il y a de la cognition et que les animaux ont des sentiments», a-t-il déclaré.
«Nous sommes à juste titre compatissants envers les animaux, nous sommes vraiment liés à cela», a-t-il dit, faisant à nouveau signe à sa femme.
«Donc, si nous sommes compatissants envers les animaux, les femmes sont des animaux. Les enfants sont des animaux. Des animaux avec des droits, et cette question doit passer du monde et j’espère que nous ne voyons pas ces choses choquantes », a-t-il finalement conclu.
Le bureau du Premier ministre a par la suite publié une déclaration insistant sur le fait que Netanyahu «parlait du fond du cœur aujourd’hui des droits des femmes et contre toute violation de ceux-ci». Le communiqué a indiqué que ses propos avaient été sortis de leur contexte et que «en aucun cas» le Premier ministre n’avait l’intention de comparer les femmes aux animaux.