Le dictateur général al-Sissi compte bien effacer toute trace des Frères Musulmans dans le pays. Ne reculant devant aucune atrocité pour arriver à ses fins, il n’a pas hésité à proclamer la peine de mort contre l’ex président Morsi déchu suite à un coup d’état en 2013.
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Cette condamnation à mort est loin de faire l’unanimité et les voix commencent à se lever pour protester contre la décision égyptienne. Plusieurs ONG et des citoyens à travers le monde se sont indignés de cette révoltante injustice.
La sentence capitale a été prononcée le 16 mai dernier prenant appui sur des prétextes fallacieux qui n’ont pour seul but que d’annihiler toute opposition au dictateur égyptien.
Comme à l’accoutumée, le président turc Recep Tayyip Erdogan qui n’a jamais pratiqué la langue de bois, a pris la parole lors d’un meeting à Istanbul pour dénoncer le silence de la communauté internationale face à cette ignominie.
«L’Egypte revient à l’Egypte antique, à l’Egypte ancienne. Malheureusement les pays occidentaux continuent de fermer les yeux sur le coup d’Etat d’Al Sissi. Eux qui ont aboli la peine de mort chez eux, regardent en spectateurs cette exécution en Egypte» .
Le président Erdogan a prouvé à maintes reprises que les actions valent mieux qu’un long discours. Il envisage donc de porter plainte auprès de la Commission des droits de l’homme pour ce verdict cruel à l’encontre de Mohamed Morsi et d’une centaine d’autres membres des Frères Musulmans.
Le porte-parole de la présidence, Ibrahim Kalin a appelé l’Egypte à annuler la condamnation, qui n’aura pour seule conséquence que de plonger encore un peu plus le pays dans le marasme dans lequel il a déjà du mal à sortir.
