Arnaud Montebourg, qui a quitté la vie politique, a abordé la question de ses origines ce jeudi 6 octobre lors de l’émission «Face à l’Actu» sur Beur FM. Il a notamment révélé ses origines algériennes. « C’est un peu mon deuxième pays. Pourquoi ? Parce que mon grand-père (…) était algérien. Un arabe, pas un pied noir, un arabe… Il faut dire les choses… ».
[Ne manquez plus aucune info et rejoignez vite HBK sur Facebook en cliquant ICI ! ]
L’ancien ministre de l’économie s’est longuement entretenu sur le passé militaire de son grand père. « (…) Il a combattu pour la France, et puis après, pendant la guerre d’Algérie, il était du côté du FLN. (…) C’est-à-dire, il a finalement été l’un de ceux qui (…) s’est battu pour la décolonisation » (…) « Aujourd’hui vous avez des français qui n’acceptent pas la vision qu’on donne de cette histoire-là. Il serait temps, je crois, de la mettre dans le patrimoine politique, culturel et même psychologique commun »
Fier de ses origines, il le proclame haut et fort « Ça fait partie un peu des leçons que j’ai tirées de ma propre histoire personnelle, l’histoire d’une rencontre entre un algérien égaré dans le Morvan et une famille de bouchers-charcutiers du coté de mon père. Dans notre famille on se surnomme les arabo-morvandiaux. C’est en tout cas mon histoire et j’en suis très fier parce que c’est une richesse, une force ».
Arnaud Montebourg a aussi une opinion bien arrêtée sur la religion « Je ne suis pas de ceux qui acceptent l’idée qu’il y ait une sorte de catho-laïcité, c’est-à-dire une laïcité stigmatisante pour d’autres religions que la religion majoritaire dans notre pays. (…). Aujourd’hui il ne faudrait pas recommencer avec une confrontation entre l’islam et la chrétienté ou le judaïsme ».
Au sujet du proche orient, il ne cache pas son envie d’assister à la proclamation d’un Etat palestinien. « C’est à l’Europe et à la France de prendre l’initiative pour faire pression sur Israël et avancer dans le processus de paix, et on le fera en soutenant la cause palestinienne. Je suis favorable à la reconnaissance de l’Etat palestinien viable dans les frontières de 1967 tel que cela été proposé. Nous avons signé tous une résolution dans ce sens à l’Assemblée Nationale et j’en suis particulièrement fier. »