Alors que le Royaume-Uni commençait à inoculer le vaccin américain contre le coronavirus développé par Pfizer-BioNTech, quatre volontaires à qui le vaccin avait été administré au stade de l’essai ont développé la paralysie de Bell, selon les régulateurs de la Food and Drug Administration (FDA) aux États-Unis. La paralysie de Bell est une forme de paralysie faciale temporaire.
Les régulateurs américains de la FDA, cependant, ont noté que les causes qui ont déclenché la paralysie de Bell étaient encore à l’étude. A ce jour, aucune conclusion scientifique n’indique que cette paralysie faciale est directement liée au vaccin Pfizer, même si des doutes subsistent. Les régulateurs américains ont souligné que les médecins devraient surveiller de près les effets secondaires du vaccin et continuer à contrôler le nombre de personnes touchées.
La personne atteinte de paralysie de Bell développe une faiblesse temporaire ou une paralysie des muscles faciaux. La paralysie survient généralement lorsqu’un nerf qui contrôle les muscles devient enflammé, enflé ou comprimé.
Par ailleurs, le PDG de Pfizer, Albert Bourla, mercredi 9 décembre, a noté que le géant pharmaceutique n’avait « pas coupé les coins » lors du déploiement des vaccins.
Le vaccin a « été testé exactement de la même manière que nous testons n’importe quel vaccin qui circule là-bas », a affirmé Bourla, ajoutant, « ce vaccin a en fait été testé, en raison de l’examen, avec des normes encore plus élevées en termes de faire des choses. »
« Il y a toujours des gens qui sont sceptiques sur les vaccins, mais je dois dire qu’ils se trompent », a déclaré le PDG de Pfizer.
« Si on s’amusait à faire ce vaccin obligatoire, vous auriez une révolution »
Interrogé sur les vaccins contre le Covid-19 et les mesures sanitaires appliquées, le professeur Didier Raoult a déclaré que le fait de rendre le vaccin obligatoire risque de conduire à une révolution.
Didier Raoult est loin d’être convaincu sur les vaccins proposés. « Le programme que j’ai lu jusqu’à maintenant, ça me paraissait de la science-fiction. Pour l’instant ce que j’ai vu, c’est surtout de la publicité. Je n’ai pas vu d’articles scientifiques. J’attends de voir de vraies données.
Il reste très dubitatif sur les essais effectués. « Les essais, il ne s’agit pas de dires si je fais ça, ça fait des anticorps. Il s’agit de dire écoutez voilà, on a une population exposée, dans cette population exposée dans des conditions naturelles chez des gens qui représentent la cible, ça marche. Et ça, on verra. »
Une stratégie de vaccination incompréhensible pour lui
« Pour les vaccins, y compris ceux extrêmement utilisés comme ceux de la grippe, on sait qu’en réalité la cible y réagit assez mal parce que l’immunité va en se dégradant avec l’âge notamment ».
« La stratégie de nos pays et la France n’a pas été la pire de ce point de vue-là, l’Angleterre a fait un programme de vaccination qui a été repris par l’OMS, les Américains ont fait pareil, d’évaluation thérapeutique sans exiger qui est au moins un test diagnostic. En Afrique on ne fait pas ça personne ne fait ça, pour faire un diagnostic, on fait un test. »
« On n’inclut pas dans des essais thérapeutiques, pour la folie de faire des essais thérapeutiques, des gens dont on ne connaît pas le diagnostic. »
« Je pense que si on s’amusait à faire ce vaccin obligatoire, vous auriez une révolution. Heureusement ce n’est pas le cas. »
« Il ne faut pas le faire quelque chose dont on ne sait pas si c’est dangereux, dont on ne sait pas si ça marche et on rend ça obligatoire alors ça, c’est vraiment de la folie. »
« La vaccination est le choix de chaque personne, comme pour se faire soigner » précise le Professeur Raoult
« Après il y a la protection individuelle, le risque individuel que théoriquement on aurait le droit de prendre, mais dans ce pays on n’a plus ce droit non plus. Quand on vous empêche de prendre des médicaments (en référence à la chloroquine, NDLR) que vous avez envie de prendre c’est quand même que vous n’avez plus le droit de décider de ce que vous faites. »
« Mais moi je suis libéral de ce point de vue, si vous décidez pour vous traiter ou pour vous prévenir de prendre ce vaccin vous le faites ça c’est différent de la politique d’Etat qui dit que vous devez le faire. »