Parmi les populations les plus opprimées au monde, les Ouïghours. Vivant déjà dans une précarité quotidienne, leurs souffrances n’ont pas été allégées en ce mois de communion. Comme si les exactions massives commises à leur encontre n’étaient pas suffisantes, les autorités chinoises ont encore accentué un peu plus la pression.
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Pour le mois de Ramadan, elles ont mis en scène un scénario cauchemardesque, qui marquera ce mois sacré par une répression intensive pour la minorité musulmane située dans la région nord ouest de Xinjiang.
Les autorités officielles de certaines villes ont interdit aux étudiants, aux enseignants et aux fonctionnaires de jeûner durant le Ramadan. Le Parti-Etat chinois ne ménage pas sa peine quand il s’agit de terroriser les musulmans, qui ont droit chaque année à de nouvelles restrictions religieuses, qui n’ont pour seul but que de les empêcher de vivre pleinement leur croyance.
La dictature chinoise se donne du mal pour faire de leur vie un enfer, allant jusqu’à instaurer, durant le Ramadan, l’ouverture obligatoire jour et nuit des restaurants halal de la ville de Jinghe County, avec pour promesse de ne pas subir de contrôle intempestif de l’inspection de l’hygiène.
Les Ouïghours subissent dans un courage désarment et le silence assourdissant de la communauté internationale, les pires violences. Obligation pour les vendeurs musulmans de commercialiser du tabac et de l’alcool, interdiction des hijab, de la barbe, du niqab, de se réunir etc.. Les arrestations arbitraires des imams, les expulsions abusives et les brimades sont leur lot quotidien. Des violations flagrantes des Droits de l’homme et tout cela sous l’œil bienveillant des pays musulmans.
