Voici une histoire dont va pouvoir s’abreuver la presse islamophobe, qui nous a trop longtemps habitué à déverser sa haine dans ses journaux nauséeux.

Un jeune couple, fraîchement converti, a estimé dans un esprit de bien être religieux, qu’il serait plus opportun d’instaurer dans sa boutique des jours d’ouverture spécifiques aux hommes et d’autres spécifiques aux femmes.
Situé dans le quartier de Saint Michel à Bordeaux, le commerce du nom de «De l’Orient à l’Occident» propose à la vente des livres religieux, des vêtements et toutes sortes de produits que l’on trouve dans les épiceries traditionnelles. Une pancarte à l’entrée indique
« Les frères : le lundi, mardi, mercredi et vendredi. Les sœurs : le samedi, le dimanche » .

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Désireux de combler sa clientèle, qu’il espère être exclusivement des « musulmans pratiquants » , notre jeune couple n’avait pas imaginé la polémique qu’une telle initiative allait déclencher. Jean-Baptiste Michelon, le co-gérant de la boutique a exprimé son sentiment à BFMTV lundi 22 juin.
« Un homme ne veut pas se retrouver seul avec une femme. Une femme qui viendra seule acheter ses livres ici ne voudra pas se retrouver seule avec un homme, surtout par respect si elle est mariée. Je ne pense pas que son mari accepterait ce genre de choses ». .

Le recteur de la mosquée de Bordeaux, Tareq Oubran, ne s’explique pas ce genre de comportement qui, d’après lui, ne correspond pas à celui de l’époque du prophète.

« Même à l’époque du Prophète, le marché était mixte. (…) Cela relève plus d’un choix psychologique que théologique ».

Après les médias, c’est la justice qui risque de s’emparer de l’affaire. Alain Juppé, l’actuel maire de Bordeaux a dénoncé, dans un communiqué, une discrimination et a appelé les autorités à se saisir du dossier.
« J’appelle les autorités à se saisir de ce dossier afin de faire cesser de telles pratiques discriminatoires et d’appliquer les mesures que prévoit la loi en de telles circonstances ». .

Pour avoir œuvré selon les preceptes de l’Islam, les gérants risquent jusqu’à trois ans de prison et une amende de 45.000 euros pour discrimination. N’ayant pas les moyens ni l’envie d’être confronté à la justice, le couple n’a eu d’autres alternatives que de revoir les conditions d’ouverture.

« Je pensais que c’était plus pratique. Une femme mal à l’aise avec les hommes, c’est ma femme qui vient la servir. Avec un homme, ils peuvent faire connaissance, et ça peut partir sur des histoires d’adultère. C’est une incitation au péché. Mais je n’attendais pas à tout cela : les gens disent que c’est discriminatoire, moi, je ne veux pas être hors-la-loi », s’est confié Jean-Baptiste à France Bleu.
Malheureusement, comme pour toute affaire qui touche à l’Islam, la justice pourrait bien se saisir de cette affaire..

Le Prophète, Salla Allahou ‘Alayhi wa Sallam, a dit : « L’homme ne doit pas s’isoler avec une femme qui lui est étrangère sauf en présence de l’un de ses Mahrams » (Boukhari, Mouslim).
Wa Llâhu A’lam

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