Une chose est certaine Anas El-Azzouzi n’a pas froid aux yeux et ne craint pas de le faire savoir. Ce belgo-marocain originaire de Belgique a été condamné à 20 ans de réclusion pour deux tentatives d’assassinat dans la ville d’Anvers. C’est le 30 juin que la sentence est tombée. Reconnu coupable pour son implication dans une sombre affaire de drogue ayant abouti à deux fusillades à Borgerhout les 6 et 22 juillet 2013, il vient d’être condamné pour chacune d’elle à 10 ans d’incarcération.
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Absent lors de son procès, c’est au Maroc qu’Anas suit les tribulations de ses deux tentatives d’assassinat, entre photos de vacances, il ne manque pas l’occasion de commenter la condamnation sur sa page Facebook « L’homme condamné à 20 ans de prison pour deux tentatives d’assassinat », écrit-t-il à l’annonce du verdict.
Ses amis ne sont pas en reste et commentent copieusement le verdict, trouvant la décision du Tribunal d’Anvers beaucoup trop sévère, voire «excessive»les 20 ans de réclusion criminelle, et qu’à ce tarif « mieux vaut tuer quelqu’un… »
Un mandat d’arrêt international a été lancé contre Anas, ce qui pourrait lui valoir une arrestation au Maroc, mais pour le moment aucun mandat d’arrêt international ne semble avoir été transmis aux autorités marocaines compétentes.
Le sort du prévenu semble bien incertain, les responsables du ministère de la Justice belge sont loin d’être au courant du sort réservé au belgo-marocain « On a appris aujourd’hui qu’Anas El-Azzouzi se trouve peut-être dans le territoire marocain. On fait le nécessaire pour justifier ça », a répondu le ministère de la Justice belge. Son avocat Frédéric Thiebaut est tout aussi décontenancé sur le devenir de son client comme il l’a précisé aux médias locaux.
Grâce sa double nationalité son extradition ne devrait pas être possible suite à un accord judiciaire entériné par les deux pays, mais Anas pourrait tout de même purger sa peine au Maroc.
