Selon Jean-Michel Blanquer et Marlène Schiappa, les certificats de complaisance invoquant des allergies au chlore pour éviter les cours de piscine sont en hausse. Les ministères de l’Éducation et de l’Intérieur vont lancer prochainement une étude sur les certificats de complaisance dits « d’allergie au chlore ». Ces derniers sont délivrés aux familles pour dispenser les jeunes filles de cours de piscine au collège et au lycée.
Le gouvernement s’attaque aux faux certificats qui permettent selon eux d’éviter les cours de piscine à l’école. Ces derniers seraient en hausse affirme le communiqué sans avancer de chiffres. L’enquête, qui cherchera à mesurer “l’ampleur du phénomène”, est confiée au Conseil des sages de la laïcité, rattaché au ministère de l’Éducation nationale, et ses résultats seront rendus publics, précise le communiqué.
“L’école ne doit pas être un terrain propice au séparatisme religieux, lorsqu’un acte ou une manifestation a pour conséquence un refus d’activité, une revendication particulière, une contestation d’enseignement au nom de convictions religieuses”, ont-ils écrit, soulignant que ces certificats ne seront pas tolérés à l’école “dès lors qu’ils ne reposent pas sur des raisons médicales.”
Le gouvernement réagit et lance une enquête pour « mesurer l’ampleur du phénomène ». « Ces dernières années, ces certificats de complaisance dits « d’allergie au chlore » ne sauraient être tolérés dans les écoles de la République dès lors qu’ils ne reposent pas sur des raisons médicales » estiment Jean-Michel Blanquer et Marlène Schiappa dans un communiqué commun datant du 11 février.
Beauvau cible des « filières de médecins »
Une étude va donc être lancée par Marlène Schiappa et Jean-Michel Blanquer pour mesurer l’ampleur de la question. Elle sera menée sous la direction du Conseil des sages de la laïcité et « les résultats seront rendus publics », promettent les deux ministères.
« Il y a de réelles filières de médecins qui font des certificats de complaisance », croit savoir le ministère de l’Intérieur. « Ces dernières années, il est constaté une augmentation de délivrances » par des professionnels de santé de ces certificats, explique-t-on.