Avec l’apparition des techniques d’imagerie assistée par ordinateur, la notion d’images médicales a sensiblement évolué. Outre les structures anatomiques que l’on y reconnaît, une image numérique représente la répartition spatiale d’une grandeur physique : chaque élément de l’image ou pixel correspond à un élément de volume ou voxel de l’espace exploré. Ainsi en tomodensitométrie, l’intensité d’un pixel augmente avec le coefficient d’atténuation des rayons X dans le voxel correspondant.
L’image la plus détailléé d’une cellule humaine à ce jour, obtenu par radiographie, résonance magnétique nucléaire et par microscopie cryoélectronique.
Le monde est en nous
N’est-ce pas tout simplement Magnifique ? pic.twitter.com/6hnhkMa2LN— Anne DV (@ADv_in21) November 3, 2020
Au cours des dernières années, de nombreuses structures étonnantes de la machinerie moléculaire de la vie se sont la littérature scientifque : aiguille d’injection de Salmonella pour attaquer les cellules; protéines qui confèrent une résistance à la chimiothérapie et aux antibiotiques; complexes moléculaires qui régissent circadien rythmes; complexes de réaction de capture de lumière pour la photosynthèse et un capteur de pression du type cela nous permet d’entendre. Ce ne sont là que quelques exemples des centaines de biomolécules qui ont maintenant été imagée en utilisant la microscopie cryoélectronique (cryo-EM).
Lorsque les chercheurs ont commencé à soupçonner que le virus Zika était à l’origine de l’épidémie de lésions cérébrales nouveau-nés au Brésil, ils se sont tournés vers la cryo-EM pour visualiser le virus. En quelques mois, des images tridimensionnelles (3D) du virus à résolution atomique ont été générées et les chercheurs ont pu commencer recherche de cibles potentielles pour les produits pharmaceutiques.
Dans la première moitié du XXe siècle, les biomolécules – protéines, ADN et ARN – étaient terra incognita sur la carte de la biochimie. Les scientifiques savaient qu’ils jouaient un rôle fondamental dans la cellule, mais n’avait aucune idée de ce à quoi ils ressemblaient. Ce n’est que dans les années 1950, lorsque des chercheurs de Cambridge.