La propagande islamophobe semble prendre de plus en plus d’ampleur, soutenue par une classe politico-médiatique prête à toutes les vilenies dans le seul but de créer la confusion dans l’esprit du commun des mortels.
L’amalgame « niqab = terrorisme » a été minutieusement distillé au fil des mois à travers plusieurs campagnes de dénigrement de l’Islam. Tout le monde se souvient, au lendemain des attentats de Paris, d’une photo d’un niqab bleu, blanc, rouge, diffusée en couverture du magazine Valeurs Actuelles, au titre racoleur «Peur sur la France».
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Oublié le «voile islamique» tant décrié et place au «niqab» porteur d’un message hautement plus symbolique, celui des talibans et de la prétendue soumission de la femme musulmane.
L’endoctrinement médiatique dont nous sommes tous victimes est loin d’être anodin et cache une cause beaucoup plus vicieuse qu’il n’y paraît. Car cette désinformation n’a pour seul but que d’alimenter la haine à l’égard de l’Islam et des musulmans. Comment pourrait-il en être autrement ? Lorsque le quotidien Le Monde, dans son édition du 29 juillet publie son article intitulé «Comment identifier un kamikaze ? Les conseils de l’ONU à ses employés au Tchad» avec en illustration une femme en niqab.
Plus fort que les mots, les images ! Plus effrayant qu’un terroriste, un kamikaze ! D’une pierre deux coups, de un on justifie l’interdiction du port du niqab et de deux la combinaison niqab, violence, attentats suicides et la boucle est bouclée.
L’islamophobie a été conscieusement orchestrée et sciemment propagée. Le sondage Ifop réalisé pour le compte d’Atlantico révèle que 44% des français sondés estiment que les musulmans sont « plutôt une menace pour l’identité de notre pays ».
Comment peut-on encore s’étonner de l’image tronquée donnée à l’Islam et aux musulmans ?
