Nous avons pris pour habitude d’être sous le feu des projecteurs, dès qu’une personne, portant un nom à la consonance exotique, est citée. L’affaire du « bikinigate », une appellation loin d’être exagérée vu le tollé général provoqué par ce malheureux fait divers, n’aura finalement été qu’une tempête dans un verre d’eau. Une altercation entre jeunes filles pour une sombre histoire de bikini porté en plein ville a crée une crise digne du Watergate à nombre de nos élus, ainsi qu’aux «journaleux» en manque de scoop.
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Même l’association SOS Racisme s’est jointe à l’hystérie générale en tentant vainement de mobiliser, dans une manifestation, les citoyens pour « dire non à une morale de l’oppression liberticide ». Après l’enquête menée par les autorités compétentes, il en ressort qu’il n’a jamais été question d’un « aspect moral dans cette bagarre » ou religieux.
Finalement de «lynchage» d’une femme en maillot, il ne restait plus grand-chose, si ce n’est l’embarras de SOS Racisme, confirmé dans un communiqué paru mardi 28 juillet. L’association regrette de ne pas avoir annulé la manifestation.
« La précipitation est mauvaise conseillère et un appel au rassemblement, qui aurait pu avoir sa légitimité sur des faits solidement étayés, n’aurait pas dû être prévu pour le lendemain, quelles qu’aient pu être la frénésie des réseaux sociaux et l’emballement médiatique » a-t-elle précisé penaude.
Tout comme les médias, l’association, au lieu de combattre les préjugés et les accusations précipitées, s’est substituée aux redresseurs de tort qui alimentent la haine.
Essayant de se justifier, le président Dominique Sopo estime que SOS Racisme se serait « trouvée entraînée dans une très mauvaise séquence ». Une erreur que nombre d’internautes ne pardonnent pas à l’association, et lui ont bien fait comprendre avec le hashtag #SOSDissolution.
Créé en 1984 par Bernard Henri-Lévy, SOS Racisme n’a pas beaucoup contribué à éradiquer le racisme.