Premières victimes d’une guerre menée sans merci contre une population désarmée, les enfants palestiniens meurent quotidiennement sous les bombardements israéliens.
Le taux de mortalité infantile en Palestine compte parmi les plus élevés dans le monde dans l’indifférence totale.
[Ne manquez plus aucune info et rejoignez vite HBK sur Facebook en cliquant ICI ! ]
L’agence de l’ONU en charge des réfugiés palestiniens tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme et pour cause. Pour la première fois en 50 ans, le nombre de petits palestiniens tués ou morts de malnutrition ou manque de soin a drastiquement grimpé.
L’aggravation du phénomène est du au blocus imposé depuis neuf ans par l’état hébreu sur l’enclave palestinienne, accuse l’ONU.
Les chiffres macabres ne laissent aucun doute sur l’urgence de la situation. Les bébés n’atteignant pas les quatre semaines dans la bande de Gaza est passé de 12 en 2008 à 20,3 en 2013 note l’UNRWA.
Akihiro Seita, directeur du programme Santé de l’UNRWA a précisé dans un communiqué. « Les progrès en terme de mortalité infantile ne connaissent normalement pas de recul, une telle hausse paraît sans précédent », affirmant que « les seuls autres exemples qui me viennent à l’esprit sont ceux de pays africains ayant connu des épidémies de Sida ».
La bande de Gaza est asphyxiée d’un côté par les tanks israéliens, de l’autre par les navires égyptiens, et près de 45% de la population a moins de 14 ans. Lors de l’attaque meurtrière de l’été 2014, près du quart des 2200 Palestiniens tués étaient des enfants et constituent encore, après trois guerres consécutives à Gaza, la majorité des blessés traités par Médecins sans frontières (MSF).
Les traumatismes dont souffrent la plupart de ces enfants qui n’ont connu que la guerre et le manque d’infrastructures notamment au niveau scolaire, détruites systématiquement par l’armée sioniste ne fait que plonger la jeunesse palestinienne dans un état de stress extrême.