Tout juste une année après les massacres sur la bande de Gaza par Tsahal le bras armé de l’état israélien et alors que ce gouvernement intensifie sa politique de colonisation, la Ville de Paris a osé organiser une journée mettant à l’honneur Tel Aviv…
Selon la mairie de Paris, l’événement « Tel-Aviv sur Seine » aurait réuni « près de 11.000 personnes ». Un communiqué d’Anne Hidalgo, la maire socialiste de la capitale, décrit « une ambiance décontractée, d’échange et de tolérance », « l’esprit est resté serein, loin de l’extrême agitation des derniers jours sur les réseaux sociaux ».
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Danielle Simonnet, conseillère de Paris et membre du Parti de gauche, était la première élue à s’insurger. Dans un communiqué elle dénonce « l’indécence » de cette opération, tout juste une année après les massacres sur la bande de Gaza par l’État et l’armée ».
Elle déplore qu’ « aucun échange avec des Israéliens humanistes n’y est prévu, encore moins un débat sur la situation du peuple palestinien »,
Si nous devons parler chiffre, sur internet, une pétition réclamant l’annulation de l’événement avait réuni, mercredi après-midi, près de 23.000 signatures.
Selon le Figaro, les premiers visiteurs de «Tel-Aviv sur Seine», jeudi matin, sur les berges parisiennes, sont plus de 500 gendarmes, les journalistes sont également venus en nombre. «Il y a 50 visiteurs pour 500 journalistes».
En fin de matinée, les visiteurs se faisaient toujours rare, l’affluence est restée modérée, et la moyenne d’âge assez élevée.
Pour RFI, « quelques centaines de Parisiens et de touristes se sont installés sur la plage artificielle et dégustent des falafels au son de la musique israélienne diffusée par un DJ venu de Tel-Aviv ».
