Dans des échanges téléphoniques, les policiers désignent les habitants du quartier comme des « bâtards » et évoquent le fait que pour leurs collègues, les tirs de LBD sont un « jeu de Counter-Strike » : « Maintenant qu’il y a des caméras partout, on peut plus jouer, c’est terminé. »
Dans des échanges téléphoniques, les policiers désignent les habitants du quartier comme des « bâtards » et évoquent le fait que pour leurs collègues, les tirs de LBD sont un « jeu de Counter-Strike » : « Maintenant qu’il y a des caméras partout, on peut plus jouer, c’est terminé » pic.twitter.com/xZmvzty0oI
— David Perrotin (@davidperrotin) May 4, 2021
Le jeune Adnane Nassih mutilé
A Brunoy dans l’Essonne, le 22 février 2020, un policier de la BAC a grièvement blessé au visage un homme de 19 ans ne présentant aucun danger, comme le démontre l’enquête de Libération et la modélisation 3D réalisée en partenariat avec Index. L’agent, mis en examen, n’a écopé pour l’heure d’aucune sanction.
Sur PV, le policier Yann T affirme que Adnane a lancé un projectile contre les policiers pour justifier son tir de LBD. La vidéo de @ismaelhat montre que tout est mensonger.
La victime a perdu l’usage de son oeil.
Le policier est poursuivi en justice mais tjrs pas sanctionné. https://t.co/sRbmRsapdi— David Perrotin (@davidperrotin) May 4, 2021
