Les colons israéliens brûlent l’entrée des maisons des Palestiniens pour les faire sortir et leur tirent dessus avec des armes.
Terreur en #PalestineOccupée : Les colons #terroristes judaïstes israéliens brûlent l’entrée des maisons des palestiniens et leur tirent dessus avec des armes, Ou sont les droits de l’hommistes ? Les #JusticePourSaraHalimi ? Ou est l’@afpfr et @francediplo ? #GénocidePalestinien https://t.co/FOVxK8BHPs
— Nacéra (@NasNacera) May 6, 2021
De nombreux affrontements
Vingt-deux Palestiniens ont été blessés au cours d’affrontements durant la nuit avec la police israélienne à Jérusalem-Est annexée, a déclaré jeudi le Croissant-Rouge, alors que les tensions éclatent autour d’une affaire controversée de droits fonciers.
La police a confirmé 11 arrestations dans le cadre des derniers troubles qui ont secoué le quartier de Sheikh Jarrah, près de la vieille ville fortifiée de Jérusalem, où les conflits fonciers entre Palestiniens et colons juifs alimentent l’hostilité depuis des années.
Les manifestations palestiniennes, qui ont commencé mercredi soir, se sont poursuivies jusqu’aux petites heures du matin.
Les forces spéciales israéliennes utilisent des matraques et des chevaux montés pour disperser les militants palestiniens et internationaux qui manifestent en solidarité avec les familles menacées d’expulsion.
La police militaire israélienne a pris d’assaut des maisons palestiniennes dans le quartier de Cheikh Jarrah à Jérusalem-Est occupée mardi soir, attaquant des militants participant à un sit-in de solidarité avec des habitants menacés d’expulsion imminente, indique le Middle East Eye.
Depuis le début de 2020, les tribunaux israéliens ont ordonné l’expulsion de 13 familles palestiniennes à Sheikh Jarrah, un quartier résidentiel situé à moins d’un kilomètre des murs de la vieille ville de Jérusalem.
Muna al-Kurd, qui a été attaquée mardi soir, a déclaré à MEE que si la police et les colons israéliens s’emparaient de leurs maisons, «alors ils prendraient tout le quartier de Sheikh Jarrah».
Muna al-Kurd, dont le frère Mahmoud possède l’une des maisons et faisait partie des personnes arrêtées, a appelé les militants internationaux et palestiniens à arrêter l’expulsion et à s’opposer aux colons et à la police israéliens.
Dimanche, la Cour suprême d’Israël a ordonné aux familles Iskafi, Kurde, Jaanoi et Qassem – composées de 30 adultes et 10 enfants – d’évacuer leurs maisons avant le 6 mai.
Le tribunal a donné jusqu’au 1er août aux familles Hammad, Dagani et Daoudi vivant dans la même zone pour évacuer.
