C’est officiel : après 14 mois de fermeture, les frontières algériennes seront de nouveau partiellement ouvertes à compter du 1er juin prochain.
L’annonce a été faite, ce dimanche 16 mai, par la présidence de la République, à l’issue du conseil des ministres présidé par le chef de l’État Abdelmadjid Tebboune.
« Après la présentation des recommandations (…), le Conseil des ministres a approuvé des propositions en faveur d’une ouverture partielle des frontières terrestres et aériennes algériennes dès début juin », selon la présidence.
Ouverture sous conditions
Pour éviter de mettre en péril tous les efforts déployés, dont la suspension des vols, pour enrayer la propagation du coronavirus jusque-là, le pays a donc mis en place des mesures des plus strictes. Dans le détail, les voyageurs devront présenter un test PCR négatif. Celui-ci devra impérativement être réalisé à moins de 36h avant l’embarquement au bord de l’avion, indique Dzair Daily.
À leur arrivée sur le territoire algérien, les passagers devront effectuer un autre test antigénique. Cette démarche permettrait de s’assurer de la fiabilité des résultats du premier test. Dans le cas d’un résultat positif, le cas décelé devra être mis en quarantaine pendant dix jours.
Des examens encore approfondis peuvent être demandés dans certains cas. Pour plus d’exactitude, il s’agit particulièrement de ceux en provenance des pays, là où l’épidémie bat son plein. C’est en tout cas ce qu’a indiqué le ministre de la Santé devant les médias locaux le 13 mai 2021.
