La police israélienne à Cheikh Jarrah (Jérusalem-Est) a tiré dans le dos d’une fille palestinienne avec une balle à pointe éponge alors qu’elle rentrait dans sa cour sur ordre de la police.
תיעוד בלעדי: שוטר ירה כדור ספוג בגב של נערה בחצר ביתה בשייח ג’ראח ופצע אותה בינוני, אחרי שנענתה לבקשתו לחזור הביתה | הפרטים המלאים ב-#חדשותהערב https://t.co/G1QeLhWhg2@SuleimanMas1 pic.twitter.com/avKq83W4W0
— כאן חדשות (@kann_news) May 25, 2021
La police a ensuite lancé une grenade assourdissante alors qu’elle était blessée.
Arrestations massives suite au cessez-le-feu
La police israélienne a élaboré des plans pour détenir des centaines de citoyens palestiniens d’Israël en raison de manifestations, à la suite du cessez-le-feu dans la bande de Gaza, a annoncé dimanche le radiodiffuseur d’État israélien Kan.
Ces dernières semaines, des centaines de Palestiniens-Israéliens ont protesté alors qu’Israël se préparait à expulser de force les Palestiniens de leurs maisons dans le district de Sheikh Jarrah à Jérusalem-Est.
Les forces israéliennes ont également mené une campagne de harcèlement et d’intimidation à la mosquée Al-Aqsa de Jérusalem, puis ont lancé une attaque meurtrière contre la bande de Gaza.
La police israélienne et les juifs israéliens d’extrême droite ont également attaqué les manifestations de citoyens palestiniens d’Israël.
Kan TV a cité des sources de la police israélienne et du ministère de la Sécurité intérieure disant que les forces de l’armée de réserve israélienne et les gardes-frontières mèneraient une campagne pour « imposer l’ordre et appliquer la loi » dans les zones où les Palestiniens-Israéliens sont concentrés.
Les sources ont déclaré qu’elles se concentreraient sur les villes et villages bédouins de la région de Galilée et du désert de Naqab (Néguev), affirmant que la situation y était « hautement dangereuse » et nécessitait « une action immédiate et ferme ».
Au cours des deux dernières semaines, la police israélienne a arrêté 1 550 personnes dans le cadre des récents affrontements avec des citoyens palestiniens d’Israël, selon les sources, accusant 150 d’entre eux.
Le journal israélien Yedioth Ahronoth a rapporté que la police avait dressé une liste de 500 «éléments criminels» israélo-palestiniens qui seraient arrêtés en relation avec des «émeutes».
Des militants des droits humains palestiniens et israéliens ont accusé les autorités israéliennes de mener une opération de «vengeance» après les manifestations généralisées.
Hussein Jabarin, le directeur d’Adalah, une ONG qui œuvre pour les droits palestiniens et israéliens, a déclaré à Arab 48: « Le but de cette campagne de détentions est de se venger des citoyens palestiniens [d’Israël] pour leurs récentes positions nationales et politiques et le la police a proclamé son objectif terroriste – les dissuader et les effrayer. »
Il a ajouté que la police israélienne menait des opérations de nuit et prenait d’assaut des maisons afin de terroriser les citoyens palestiniens d’Israël.
À Jérusalem et dans les environs, la police israélienne a procédé à une vague d’arrestations, détenant plus de 30 personnes lundi matin, a rapporté le service de langue arabe du New Arab,
Les forces israéliennes ont installé des points de contrôle sur toutes les routes menant de la Cisjordanie à Jérusalem, détenant un certain nombre de personnes.
Nasser Qaus, le chef du Club des prisonniers palestiniens, avait précédemment déclaré au service arabe du New Arab qu’Israël avait arrêté 2 000 Palestiniens de Jérusalem depuis avril dernier, affirmant que certains avaient été battus et maltraités en détention.
Au moins neuf Palestiniens ont également été détenus par les forces israéliennes en Cisjordanie.
Au moins 248 Palestiniens, dont 66 enfants, ont été tués dans le récent assaut d’Israël contre la bande de Gaza, qui s’est terminé vendredi. 31 autres Palestiniens ont été tués par les forces israéliennes en Cisjordanie au cours de la même période.