« Il est temps de l’admettre. La politique est ce qu’elle est : un apartheid. »
C’est par ces mots, que l’éditorialiste du quotidien israélien Haaretz, Bradley Burston , s’est résolu à finalement reconnaître le vrai visage de la politique israélienne .
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Ce grand journaliste de centre-gauche a toujours milité en faveur de la « critique d’Israël quand il le mérite » et « de sa défense tout aussi ferme ».
Mais confronté au fanatisme des colons israéliens (la mort du bébé ainsi que celle de son père dans l’incendie criminel d’une maisonnée palestinienne), il a estimé qu’il n’y avait qu’un mot pour désigner le racisme et la cruauté de la politique de l’Etat hébreu.
« Il ne m’est pas facile d’écrire ce texte », reconnaît-il.« J’ai longtemps refusé d’utiliser le terme d’apartheid pour décrire la politique israélienne. Même si je considérais les politiques de colonisation et d’occupation comme anti-démocratiques, brutales et suicidaires, je ne les voyais pas comme un apartheid. » Il poursuit: « Voici ce qu’est devenue la loi : deux versions des livres. Une pour nous, et une à jeter contre eux. Apartheid. »
Il s’était offusqué que le ministre de la Sécurité intérieure ait osé qualifier les grèves de la faim de prisonniers palestiniens, de « nouvelle forme d’attentat-suicide à travers laquelle ils menacent l’Etat d’Israël.»
Pour Bradley Burston: « Il n’y a que dans un système aussi dérangé que l’apartheid qu’un gouvernement a besoin de qualifier et de traiter la non-violence comme du terrorisme. »