Un an après sa tribune contre les violences policières, Omar Sy est revenu sur la polémique au micro de France Inter. La star de Lupin sur Netflix met les choses au clair et assure se battre contre l’injustice.
“Ce que je regrette, ce n’est pas la lettre et mes propos, ce que je regrette est la réaction qu’elle a provoquée a indiqué Omar Sy. C’est-à-dire que, encore une fois, les gens n’ont pas voulu comprendre ce que j’ai dit. Je ne suis pas responsable moi de comment les gens vont réagir à ce que je dis. Ce que je dis, je le dis parce que je le pense et j’ai envie d’être le plus honnête possible avec moi-même. Compris ou pas, ce n’est pas ça qui compte. Maintenant, comme je le disais tout à l’heure, les choses sont toujours mises en opposition. On peut pas dire qu’il y a des violences policières, on peut pas dire qu’il y a du racisme dans la police sans pour autant dire que la police est raciste quand on dit ça. Pourquoi ? Pourquoi on peut pas dire qu’il y a des policiers racistes ? Ça veut pas dire que la police est raciste. Quand je dis ‘il y a des policiers racistes’, je suis contre la police ? Je suis contre l’État quand je dis ça ? Pourquoi ?”
Dans la foulée, Omar Sy évoque le fait qu’on lui reproche de ne pas intervenir publiquement quand un policier se fait tuer. “Quand un policier se fait tuer, c’est hyper injuste, mais en même temps, quand un mec quoi qu’il ait fait dans sa vie… Parce qu’on va vous dire ‘oui mais, il faisait ci, il faisait ça’. Donc en fait si j’ai pas bien compris mes cours d’histoire, si la peine de mort est en France, il faut qu’on me le dise. Quoi qu’il ait fait ce mec-là, pourquoi il est mort ? On parle des gens morts. Un policier mort, Adama Traoré mort, il y a quelque chose qui me dérange, de la même façon.” C’est alors que Léa Salamé va déclencher la colère des ceux qui écoutent l’interview sur France Inter en posant cette question : “Vous êtes toujours en colère, hein ?” Omar Sy lui répond fermement : “Je ne suis pas en colère, j’essaie de m’expliquer.” Léa Salamé dit alors : “Vous êtes toujours indigné, ce n’est pas quelque chose qui glisse ?”. Toujours calme mais engagé, Omar lui dit : “Mais ça glisse pas, personne ne réagit normalement. Oui c’est injuste. C’est une injustice. Et moi ce qui m’importe, c’est la justice.”