En total roue libre, le polémiste Eric Zemmour dont le rôle est de mettre le feu aux poudres a une nouvelle fois assené ses lubies comme des vérités absolues sans s’appuyer sur des chiffres ou des études objectives. Selon lui, « les homosexuels sont bastionnés dans les quartiers islamisés » parce que « c’est lié à la religion et à la culture ».

 

De nombreuses femmes accusent Zemmour d’agression sexuelle

Le site d’information et d’investigation Mediapart publie deux nouveaux témoignages de femmes mettant en cause le polémiste Eric Zemmour. Le média en ligne avait déjà publié, fin avril dernier, six autres témoignages de femmes dénonçant des agissements du journaliste employé par Le Figaro et de CNews.

 Après Gaëlle Lenfant, élue d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), plusieurs journalistes et employées dans des médias relatent des faits de sexisme et d’agressions sexuelles à leur tour. 

Aurore Van Opstal, journaliste et autrice belge, avait témoigné sur Twitter en soutien à Gaëlle Lenfant. « Si je parle aujourd’hui, c’est aussi parce que les féministes nous ont appris que le privé est aussi politique », a-t-elle indiqué au média d’investigation. « Il m’a caressé la cuisse jusqu’à l’entrejambe sous la table du café parisien où nous étions », avait-elle confié sur le réseau social. Elle a ajouté auprès de Médiapart avoir été « tétanisée » par la scène.

 «Il a fait comme ça deux allers-retours. J’étais tétanisée, sous le choc, je ne comprenais pas ce qu’il se passait, je le connaissais depuis trois minutes. Il avait 60 ans, j’en avais 29», explique-t-elle à Mediapart. D’après la journaliste, il l’aurait «regardée», en lui disant «discrètement “je peux”» et il aurait «continué à [la] caresser en répondant à [son] père». «Le “je peux” est arrivé beaucoup trop tard et de toute façon je n’ai rien su dire»assure Aurore Van Opstal.

Une autre femme témoigne sous couvert de l’anonymat : «Il m’a demandé de le remercier autrement, s’est penché et m’a embrassé [e]. Il a mis sa langue et tout! Je l’ai repoussé encore mais pas assez franchement. Quand nous sommes sortis du café, il m’a réembrassée et je me suis laissée faire. […] Quel goujat! C’est incroyable d’être comme ça. Pour qui se prend-il? […] Moi, je me dégoûte, je me trouve trop débile d’avoir cédé à ses avances. […] J’étais paniquée quand je suis rentrée.» C’est dans son journal intime qu’Anne* raconte les détails de sa rencontre avec ce «super journaliste» dans un café parisien. Révélé par Mediapart, ce témoignage s’ajoute aux souvenirs douloureux de plusieurs femmes, journalistes ou évoluant dans des rédactions, ayant côtoyé Eric Zemmour.

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