Les policiers accusés de violence policière sur Mounaïm, un jeune homme de 19 ans, après la manifestation Black Lives Matter organisée en juin 2020 ne seront plus inquiétés. Et pour cause, la plainte de la victime a été classée sans suite.
Le parquet de Bruxelles a classé sans suite la plainte de Mounaïm, jeune homme frappé par des policiers après la manifestation Black Lives Matter organisée le 7 juin dernier près du Palais de Justice de Bruxelles en juin 2020, rapporte RTBF. À l’époque, une vidéo avait été filmée par son frère et publiée sur Twitter au soir de la manifestation. Dans cette vidéo, on voyait la victime, visage tuméfié, voix chevrotante qui expliquait avoir été « tapé » et « insulté » par cinq policiers. Sa participation à la manifestation sera pacifique jusqu’à ce qu’elle ne dégénère en émeutes aux abords de la Porte de Namur.
Mounaïm 19 ans tabassé par cinq policiers cagoulés
Dimanche, lors d’une manifestation contre les violences policières qui s’est tenue à Bruxelles, Mounaïm, un jeune de 19 ans a été tabassé par cinq policiers cagoulés dans un camion de police. Le grand-frère de Mounaïm a aussitôt filmé l’état de son frère et a publié la vidéo sur les réseaux sociaux.
Dans cette vidéo, on entend le témoignage du jeune homme :
« Je m’appelle Mounaïm, j’ai 19 ans et je me suis fait arrêter à la manifestation à la mémoire de George Floyd. Et je me suis fait arrêter alors que j’étais venu pour manger. On m’a mis dans un Van où on m’a laissé deux minutes. Après, cinq policiers cagoulés sont arrivés et m’ont tapé. »
La personne qui l’interviewe, lui demande alors :
« Pourquoi t’ont-ils tapé? Ils t’ont dit des trucs? »
Et le jeune Mounaïm de répondre :
« Non, il m’ont insulté et ont commencé à me taper. Ils m’ont insulté de « fils de p*** »
Celui qui filme précise :
« Voilà, c’est mon petit frère. À 19h il a été appréhendé par des policiers. Il est resté 3h avec la police. À 23h on nous a appelés pour nous dire qu’il doit se rendre à l’hôpital car Mounaïm est dans un état critique. »
Et de conclure :
« On se bat contre les violences policières, contre ça. Et le jour-même, voilà. »
