Mickaël Rosellini, candidat Rassemblement National (RN) aux élections départementales pour le canton de Beausoleil, a été surpris par la vidéosurveillance en train d’arracher ses propres affiches électorales sur Cap d’Ail. Xavier Beck, maire de la commune et candidat à ces mêmes élections, a porté plainte en gendarmerie.
Ce sont les images de vidéosurveillance qui l’ont confondu : on peut le voir, notamment le soir du dimanche 6 juin, alors qu’il arrache son propre visage des panneaux de la mairie, du parking et de la place de la Liberté de la ville de Cap-d’Ail.
Mickaël Rosellini est lui-même élu d’opposition au sein de cette commune. Pour les départementales, il est en binôme avec Sandrine Manfredi-Cavallère, membre du conseil municipal de Beausoleil.
Une « erreur de communication »
Rappelant que l’article 17 de la loi du 29 juillet 1881 punit, d’une amende prévue pour les contraventions de 3e classe, toute personne qui aurait « enlevé, déchiré, recouvert ou altéré » ces affiches de campagne, l’édile a indiqué que la police municipale avait examiné les images filmées afin de retrouver l’auteur du vandalisme. « Ces images ont révélé que le responsable n’était autre que le candidat concerné. La gendarmerie nationale a été saisie des faits afin qu’il soit établi que la liberté d’expression n’a pas été entravée à Cap-d’Ail. »
Contacté par le journal local, le candidat RN n’a pas répondu à ses sollicitations. Toutefois, auprès du Parisien, Mickaël Rosellini a expliqué que son initiative a été « mal interprétée[e] », évoquant une « erreur de communication sur les affiches » arrachées. Il a cependant refusé de s’expliquer davantage et a donné « rendez-vous le 20 juin » aux journalistes qui l’interrogeaient sur les raisons de son geste.
