Selon un rapport d’expertise, des empreintes génétiques, qui n’appartiendraient pas à Omar Raddad, ont été retrouvées sur la scène du crime, où Ghislaine Marchal avait été retrouvée baignant dans son sang il y a 30 ans, pratiquement jour pour jour.
Trente après, Omar Raddad, ce jardinier marocain condamné, puis gracié sans jamais être innocenté pour le meurtre de sa patronne Ghislaine Marchal, pour ce qui est communément appelé l’affaire « Omar Raddad », va-t-il enfin se voir rendre justice?
Tout semble l’indiquer après que de nouveaux éléments, révélés par le journal le Monde, sont venus relancer l’affaire poussant la défense d’Omar Raddad, à vouloir déposer une nouvelle requête pour la révision de son procès. Un rapport établi en 2019 par un expert privé auquel a eu accès le Monde conclut à la présence d’une trentaine de traces d’un ADN complet masculin n’appartenant pas au jardinier et trouvées dans l’une des fameuses inscriptions faites avec le sang de la victime qui désignaient Omar Raddad comme le meurtrier.
Ghislaine Marchal, la riche veuve d’un équipementier automobile, avait 65 ans quand elle a été retrouvée baignant dans son sang dans la cave de sa propriété le 23 juin 1991.
La demande de révision s’appuie sur les analyses ultérieures d’un expert, rendues en 2019 et dévoilées lundi par Le Monde. Ce rapport conclut à la présence d’une trentaine de traces d’un ADN complet masculin n’appartenant pas au jardinier et trouvées dans l’une des inscriptions faites avec le sang de la victime qui désignaient Omar Raddad comme le meurtrier.
Condamné en 1994 à 18 ans de réclusion, sans possibilité de faire appel à l’époque, Omar Raddad avait au total passé plus de sept ans en prison.