Reconnaissons que les Islandais sont un peuple à part. Ils peuvent stopper le trafic aérien rien qu’avec leurs volcans, ils ont des poneys locaux qu’ils appellent chevaux, ils offrent à chaque citoyens un revenu de base sans conditions et ont mis les banquiers en prison lors de la crise financière sans payer leurs dettes.
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Face à à la situation honteuse des réfugiés syriens, plus de 4 millions de Syriens se sont échappés des abominations de leur guerre civile. 11 000 Islandais se sont portés volontaires pour les accueillir chez eux suite à l’annonce de leur gouvernement stipulant que le quota d’asiles politiques se limiterait à 50 individus cette année. C’est un exode jamais vu depuis la Seconde guerre mondiale auquel nous assistons.
Selon l’AFP, c’est « Bryndis Bjorgvinsdottir », auteur et professeur islandais, qui a lancé cette opération par le biais de « Facebook ». Ce « coup de cravache » explique l’amplitude de ce mouvement populaire. Des propositions de dons, nourriture, vêtements, éducation et hébergement affluent auprès du créateur de cet « event ».
« Je suis une mère célibataire avec un fils de 6 ans », écrit ainsi Hekla Stefansdottir. « Nous pouvons bien accueillir un enfant dans le besoin. Je suis enseignante et je lui apprendrai à parler, lire et écrire l’islandais, à s’adapter à la société islandaise. […] Je paierais le billet d’avion, bien sûr ».
Aussi incroyable que cela paraisse, plus de 3% de la population islandaise a réagit positivement au désespoir de ces réfugiés. Cette situation et surtout cet engouement conduit le Premier ministre Sigmundur David Gunnlaugsson à proposer à son gouvernement d’augmenter le quota d’accueil des réfugiés, rapporte le “Icelandic Review Online”.
Voici un bel exemple à suivre.